Togo - Sur la radio RFI dimanche, Me Dodzi Apévon, le président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), Fulbert Attisso de l’appel des Patriotes, Agbéyomé Kodjo de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS) et même le chargé de la communication de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Eric Dupuy ont réagi à la réponse de Faure Gnassingbé à Jean-Pierre Fabre sur le cadre des réformes.
Le courrier-réponse du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé à la lettre de Jean-Pierre Fabre, le président de l’ANC, selon Me Apévon, est une moquerie du chef de l’Etat de l’opposition qui lui a donné l’occasion de le faire.
« Les réformes que nous avons aujourd’hui, ce n’est pas par un vote de l’Assemblée nationale. La lecture que je fais de cette lettre est que le chef de l’Etat s’est moqué de l’opposition et nous lui avons donné l’occasion de se moquer de nous ».
Du côté des Initiateurs de l’appel des patriotes, on estime que c’est un refus de dialoguer et une envie de provoquer des hostilités.
« La réponse du chef de l’Etat est un casus belli, c’est un refus de faire les réformes », a déclaré Fulbert Attisso.
Pour l’ancien premier ministre Agbéyomé Kodjo, « le chef de gouvernement doit avoir à présent l’esprit qu’il faut insuffler cette recherche de consensus à l’Assemblée nationale pour que ce débat ne s’embourbe pas ».
A l’ANC qui continue sa tournée de sensibilisation des populations à l’intérieur du pays, on pense qu’il n’y a pas « grand-chose » à dire de cette réponse de Faure Gnassingbé.