Soldats ivoiriens détenus à Bamako: L’ONU soutient les efforts de médiation

Publié le mardi 27 septembre 2022 | MAP

© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
2è édition de la rentrée officielle de la diplomatie togolaise axée autour du péril terroriste en Afrique.
Lomé, le 02 septembre 2022. Hôtel Sarakawa. 2è édition de la rentrée officielle de la diplomatie togolaise axée autour du péril terroriste en Afrique. Pour sa deuxième édition et pour le compte de l’année 2022-2023, cette rencontre entre diplomates en poste à Lomé s’est déroulée autour du thème: «Défis sécuritaires et stratégies de stabilisation des régions du continent confrontées au terrorisme et à l’extrémisme violent». Pr R. K. E. Dussey.

Les Nations Unies ont exprimé, lundi, leur soutien aux efforts visant à obtenir la libération des soldats ivoiriens détenus à Bamako depuis juillet dernier.

Dans un communiqué, le Secrétariat de l’ONU a dit soutenir «fortement tous les efforts pour faciliter cette libération ainsi que la restauration de la confiance et la promotion du bon voisinage entre les deux pays».

Il a, en outre, souligné sa «profonde appréciation de la contribution de la Côte d’Ivoire aux opérations de maintien de la paix de l’ONU et à la mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) en particulier».

Quelque 46 soldats ivoiriens ont été arrêtés le 10 juillet à Bamako et inculpés mi-août pour «tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État». Le Secrétariat des Nations Unies a appelé «à la libération immédiate des soldats ivoiriens détenus, dans l’esprit des relations fraternelles entre les peuples de Côte d’Ivoire et du Mali».

Les autorités maliennes qualifient ces soldats de «mercenaires» tandis qu’Abidjan assure qu’ils étaient en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la MINUSMA. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a annoncé l’envoi, dès mardi, d’une mission de haut niveau au Mali en vue de demander la libération de ces soldats.

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