Qualifiés de «préparateurs psychologiques» ou d’«agents spirituels», ces marabouts, un terme qui désignait à l’origine un savant musulman spirituellement accompli, prétendent pouvoir propulser ou briser des carrières footballistiques.
Talent, coup de chance ou magie noire? En 1992, les Eléphants de Côte d’Ivoire remportent leur première Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Sénégal face au Ghana après une interminable séance de tirs au but (11-10).
Des membres de la fédération ivoirienne de football et René Diby, le ministre ivoirien des Sports de l’époque, révéleront plus tard que la sélection avait recouru à des féticheurs, qualifiés par le ministre de «préparateurs psychologiques», originaires du village d’Akradio, à une heure d’Abidjan.
La dizaine d’hommes en question aurait prédit la victoire des Ivoiriens ainsi que d’autres faits de jeu tout au long de la compétition.... suite de l'article sur Autre presse