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Burkina: Paul-Henri Sandaogo Damiba contraint à la démission

Publié le dimanche 2 octobre 2022  |  Jeune Afrique
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© Autre presse par DR
Le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.
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Après le coup de force d’Ibrahim Traoré et de ses hommes, le président de la transition burkinabè, lui-même arrivé au pouvoir par les armes en janvier dernier, a finalement renoncé à ses fonctions. L’annonce est imminente.

Sous la pression d’une partie de l’armée, et après 48 heures de confusion, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’est finalement résolu à démissionner de ses fonctions de président de la transition, ce dimanche 2 octobre au matin. Selon nos informations, le document a été signé en début de matinée, à 9h heure locale, à la base aérienne de Ouagadougou. Une annonce officielle doit maintenant être faite dans les minutes qui viennent.

Arrivé au sommet de l’État par les armes, après avoir renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, il sera resté à peine plus de huit mois au pouvoir. Le capitaine Ibrahim Traoré, chef du 10e Régiment de commandement d’appui et de soutien (10e RCAS) basé à Kaya, lui succède à la tête du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

Hier encore, et alors qu’une frange de l’armée s’était soulevée pour réclamer le versement de primes impayées d’abord, puis tout bonnement le départ de Damiba, dont la destitution a été annoncée vendredi soir sur les ondes de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), l’équilibre des forces avait paru incertain.

Mais les négociations, en partie menées sous l’égide des religieux, d’un représentant du Mogho Naaba, le plus influent chef traditionnel du pays, n’ont pas permis aux deux camps de trouver un compromis. Ce dimanche matin, une large partie de l’armée a fini par apporter son soutien à l’unité Cobra, à l’origine de la mutinerie, ne laissant d’autre choix à Damiba que d’accepter sa défaite.

«Éviter une guerre fratricide»

Samedi 1er octobre, il s’était pourtant exprimé sur la page Facebook de la présidence, appelant les putschistes «à revenir à la raison pour éviter une guerre fratricide dont le Burkina Faso n’a pas besoin dans ce contexte». Affirmant qu’il n’avait pas quitté le pouvoir, il avait formellement démenti s’être réfugié dans la base française de Kamboinsin.
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