Dans cet épisode de "Focus", Marion Calais s’intéresse au coup d’état au Burkina Faso, autre bataille menée par Moscou.
Le sujet du jour. Dans les rues de Ouagadoudou au Burkina Faso, quelques drapeaux tricolores se distinguent parmi d’autres le 1er octobre 2022. Rayures blanches, bleues et rouges. A ne pas s’y méprendre, c’est le drapeau russe. Une guerre d’influence se dessine alors dans ce paysage africain entre Moscou et Paris.
Des slogans contre la présence française au Burkina Faso s’accumulent tandis que des comptes pro russes s’activent en nombre sur les réseaux sociaux. Une ambiance comparable à celle du Mali en 2020, lors du putsch militaire organisé par les armées du pays ou encore au Centre Afrique. Un schéma se reproduit incessamment.
Aujourd’hui, l’ordre malien est régi par la présence de mercenaires russes appartenant au groupe Wagner. Une force privée dont l’œuvre est d’assurer la défense des intérêts extérieurs de la Russie. Même chose au Centre-Afrique.
Pourquoi on en parle ? La Russie continue d’étendre son influence sur le continent africain, dans plusieurs secteurs dont des coopérations militaires. Un mouvement organisé et efficace qui se propage dans les anciennes colonies françaises. De quoi remettre en question la puissance française au cœur de ses anciens pré-carrés, qui depuis peu, revendiquent les soutiens historiques soviétiques lors des mouvements de libération et d’indépendance.
La Russie de Vladimir Poutine cherche-t-elle à bouter la France hors d’Afrique ? Comment s’y prend-elle ?
Citation. "La Russie ce qui l’intéresse c’est les voix des africains. Elle veut avoir la voix des africains, elle a réussi à faire en sorte que les africains ne votent pas les résolutions contre sa guerre en Ukraine. Vous voyez c’est plus sur le plan sécurité que sur le plan diplomatique", Antoine Glaser d’abord, journaliste, écrivain et fin connaisseur du continent africain.... suite de l'article sur Autre presse