La côte togolaise longue de 56 km subit les affres de la progression de la mer sur le territoire chaque année. La ville d’Aného située entre les bras de la mer et de la lagune avec son embouchure fait l’objet de l’érosion au risque de faire engloutir cette ville si rien n’est fait. Des travaux de construction et de réaménagement d’épis ont démarré.
Avec notre envoyé spécial à Aného, Peter Sassou Dogbé
Au milieu des cocotiers sur la plage d’Aného, non loin de l’hôtel de ville, Spéro fait sa promenade du soir. Il admire les vagues qui viennent s’écraser sur la côte. Il pense aussi aux ravages qu’elles font sur le littoral : « Quand j’étais au collège, on venait au foot sur la plage. On avait plus d’un kilomètre de plage. Aujourd’hui, il ne reste qu’à peine 20 ou 30 m ».
La mer dans sa folie a englouti ici beaucoup de biens. Assion a sa maison à Flamani, le quartier en face de la plage : « Des cocotiers, des maisons ont été englouties. Il arrive lors des marées d’apercevoir à partir de la maison la montée des eaux et cela fait très peur ».... suite de l'article sur RFI