Adaptation au changement climatique: Les pays développés doivent tenir leur promesse de fournir 100 milliards de dollars US par an aux pays en développement (A. Guterres)
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a salué la collaboration entre les Nations unies et l’Union africaine (UA) comme étant la meilleure de tous les temps, mais a prévenu mardi qu’il reste des défis majeurs à relever.
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur la coopération entre l’ONU et l’UA, M. Guterres a déclaré qu’au cours des 20 années écoulées depuis sa création, l’UA a montré sa détermination à œuvrer pour l’intégration, la paix et la prospérité sur le continent.
Il a affirmé que la collaboration entre l’ONU et l’UA n’a jamais été aussi forte, mais que des défis majeurs subsistent, notamment les conflits et les changements anticonstitutionnels de gouvernement.
Le secrétaire général a noté que pour de nombreux Africains, le changement climatique n’est pas une menace lointaine mais une réalité quotidienne, même si l’Afrique contribue à peine aux émissions mondiales de gaz à effet de serre.
"Alors que nous nous préparons à la COP27 en Egypte le mois prochain, j’exhorte les dirigeants, en particulier ceux des pays du G20, qui sont responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre, à prendre enfin les mesures urgentes qui s’imposent", a-t-il déclaré. "Les pays développés doivent également tenir leurs engagements, à commencer par leur promesse de fournir 100 milliards de dollars américains par an aux pays en développement et de doubler le financement de l’adaptation."
M. Guterres a déclaré que la conférence sur le climat devait également déboucher sur des actions concrètes en matière de pertes et de dommages. "Ce n’est pas seulement une question de confiance entre les pays développés et les pays en développement. Pour de nombreux pays, et notamment en Afrique, c’est une question de survie."