Jean-Pierre Fabre se donne désormais « un devoir national », celui de dire à Faure Gnassingbé de ne plus se présenter à l’élection présidentielle de 2015.
Il faut dire que ces propos du président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) interviennent au lendemain de la réponse à sa lettre qu’il a adressée au chef de l’Etat, pour exiger l’ouverture d’un cadre de dialogue politique pour discuter des réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Ce « devoir national », le leader de l’ANC se l’est donné lors de la poursuite de sa tournée nationale qui l’a amené samedi devant les populations de Kpomé, Agomé, Apéyémé, Abobo et Lébé dans la préfecture du Zio (35 km au nord de Lomé).
Selon le président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), « il est un devoir, « un devoir national » de dire à Faure Gnassingbé qu’il ne pourra pas se présenter à nouveau à l’élection présidentielle de 2015.
« Le Togo n’est pas une propriété familiale qui se transmet de père en fils. La présidence de la République n’est pas réservée à la famille Gnassingbé. Tous les enfants de ce pays ont le droit d’avoir cette ambition », a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que dans sa réponse au président de l’ANC, Faure Gnassingbé fait savoir que l’Assemblée nationale que le Togo s’est dotée à l’issue des élections législatives du 25 juillet dernier, est le cadre « le plus indiqué » pour débattre des réformes.
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