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Secteur éducatif togolais/Une page de détention se referme: Elèves et enseignants en prison depuis avril 2022 jouissent d’une liberté provisoire!

Publié le lundi 17 octobre 2022  |  aLome.com
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Outils des forces de l`ordre pour neutraliser les personnes arrêtées
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5 élèves (dont une fille) demeuraient en détention dans le cadre de la série des manifestations dans le monde éducatif togolais courant premier semestre 2022 dans le septentrion du Togo (Dapaong, Région des Savanes). Ils sont depuis la matinée de ce 17 octobre en liberté provisoire.



C’est leur Conseil qui a porté à la connaissance du grand public la nouvelle. Il s’agit de la nouvelle de la libération des 5 élèves togolais détenus depuis avril 2022 dans la Région des Savanes. Ils avaient raté à cause de cette détention leurs examens scolaires pour le compte de l’année académique 2021-2022.
Leur élargissement de ce 17 octobre est intervenu après une demande expresse formulée par leur Conseil d’avocats qui a confié au passage que ces élèves ont fait amende honorable sur le sujet. Un conseil d’avocats qui a, à la même occasion, salué l’implication personnelle du Garde des Sceaux, ministre de la Justice du Togo, Pius K. Agbetomey, pour l’heureux dénouement «provisoire» de cette affaire.

Une litanie d’acteurs politiques, de défenseurs des droits humains ou d’autres acteurs de la Société civile togolaise avaient plaidé depuis avril 2022 pour la remise en liberté de ces apprenants togolais. 3 enseignants du SET (Syndicat des enseignants du Togo) avaient été emprisonnés dans le cadre de la même série de manifestations d’avril 2022. Ils n’ont été élargis que ce 5 octobre, et leur avenir professionnel demeure incertain.


Une année académique 2021-2022 douloureuse à oublier !

Joseph Toyou (Secrétaire régional du SET), Kossikan Kossi, (Secrétaire général adjoint du SET) et Ditorga Sambara Bayamina (délégué préfectoral du SET) ont retrouvé la chaleur familiale depuis le 05 octobre dernier après moult tractations de leur Conseil dirigé par Me Dodzi Apévon. Ils avaient été mis en prison pour avoir orchestré «un mouvement de grève jugé illégal en avril 2022», selon les griefs de l’Etat du Togo. Leur liberté provisoire avait déjà été rejetée «à deux reprises par la justice togolaise de par le passé, alors que l’instruction était clôturée. Ce n’est pas bien pour la construction de l’Etat de droit au Togo», avait dénoncé avec vigueur leur Conseil.

«Le dossier de ces enseignants est vide, on est heureux pour eux qu’ils aient recouvré leur liberté, ils n’ont rien fait de mal, c’est une inculpation à la légère, elle ne repose sur aucun fait prouvé. On a juste brandi un tract fabriqué par un tiers, et ils sont accusés d’en être l’auteur. C’est totalement injuste leur emprisonnement depuis avril 2022», avait encore critiqué Me Dodzi Apévon.

Pour l’heure, personne ne peut être affirmatif sur ce qu’ils vont advenir sur le plan professionnel, c’est-à-dire s’ils vont être réintégrés ou non dans le secteur éducatif, confie le Conseil de ces éducateurs. Ces 3 responsables du SET avaient été virés du corps enseignant et mis à la disposition de la Fonction publique avant leur interpellation. L’OIT (Organisation internationale du travail) et la Cour de justice de la CEDEAO ont été saisies dans ces deux dossiers d’emprisonnement.



Akoyi A.



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Publié le: 17/10/2022  |  Africa 24

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