Togo - Malgré les actions menées par le gouvernement togolais dans la lutte contre la pauvreté, la faim et la malnutrition, force est de constater que près de 30% d’enfants sont touchés par la malnutrition chronique, avec une incidence de la pauvreté qui se situe à 58,7%.
C’est conscient de cet enjeu, que le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a décidé d’apporter son appui au Togo, pour la définition des stratégies « durables » et « irréversibles », devant aboutir à des solutions idoines contre la faim et la malnutrition sur la période 2014-2018, à travers la stratégie pays.
C’est ce qui justifie la réunion à Lomé ce lundi, des acteurs œuvrant pour la réduction de la pauvreté et les partenaires techniques et financiers du Togo sur la validation d’un document qui définira à son terme trois priorités sur lequel le PAM va axer ses actions dans les quatre années à venir.
Pour le représentant du PAM au Togo, Jean Charles Déyi, il est désormais question de définir des solutions « durables » contre la faim et la malnutrition, afin que les actions menées soient pérennes.
« Il ne sert à rien de passer aujourd’hui dans une communauté, et que cette même communauté soit de nouveau vulnérable après quelques temps. Nous voulons changer les donnes et mettre en œuvre les nouveaux outils à notre disposition », a-t-il souligné.
Le ministre de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du Territoire Djossou Sémodji, s’est pour sa part réjoui de l’alignement des actions du PAM sur la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE), dont le Togo s’est dotée pour la période allant de 2013 à 2017.
Le ministre reconnaît cependant que beaucoup de défis restent encore à relever pour « inscrire le pays sur la voie de l’émergence économique, et d’une réduction significative de la pauvreté, pour l’amélioration durable des conditions de vie des populations », ce qui selon lui donne à la séance de travail toute son importance.
Depuis 2008, le PAM développe au Togo des programmes d’amélioration de la sécurité alimentaire, notamment dans les zones sinistrées par les catastrophes naturelles et de réduction de la malnutrition.