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Il est important que les revendications africaines relatives à la révision du CS de l’ONU et des autres institutions soient prises en compte (Mahamadou Issoufou)

Publié le mercredi 26 octobre 2022  |  MAP
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Ouverture d`une session extraordinaire de la CEDEAO vouée à la crise en Guinée-Bissau
Lomé, le 14 avril 2018. Hôtel 02 Février. Présidence tournante de la CEDEAO par Faure Gnassingbé. Ouverture d`une session extraordinaire de la CEDEAO consacrée à la crise en Guinée-Bissau, en présence d`une dizaine de Chefs d`Etat de la sous-région. Président Mahamadou ISSOUFOU du Niger.
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La gouvernance mondiale actuelle fragilise les Etats africains, a déclaré l’ex-président du Niger, Mahamadou Issoufou, mardi, à Diamniadio, appelant à la réforme des Nations unies, de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI).

‘’Nous avons tendance à indexer souvent la gouvernance interne de nos Etats pour analyser la situation de nos pays, mais on oublie souvent qu’il y a également (…) la gouvernance mondiale, qui, dans sa forme actuelle, fragilise beaucoup les Etats africains’’, a dit M. Issoufou qui intervenait à la cérémonie de clôture de la 8ème édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité tenue, les 24 et 25 octobre, à Diamniadio, 30 km de la capitale sénégalaise, sous le thème: «l’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes: défis de stabilité et de souverainetés».

Le système des Nations unies et les institutions nées des accords de Bretton Woods en 1944, la BM et le FMI, ‘’ont été mis en place à un moment où la plupart de nos Etats étaient colonisés’’, a-t-il rappelé.

‘’Aujourd’hui, les réalités géopolitiques ne sont plus les mêmes’’, a ajouté Mahamadou Issoufou, estimant que la gouvernance mondiale actuelle ‘’a des conséquences sur nos Etats’’.

Les politiques économiques appliquées aux Etats africains par la BM et le FMI découlent de la gouvernance du monde, a-t-il précisé, notant qu’elles « déstabilisé nos économies et fragilisé la sécurité, surtout dans le Sahel».

‘’Il est important donc que les revendications africaines relatives (…) à la révision du Conseil de sécurité de l’ONU et des autres institutions soient prises en compte pour rétablir l’équité et la justice, conformément à la nouvelle configuration mondiale’’, a-t-il lancé

‘’La solution [va découler de] la montée en puissance des forces de sécurité [chargées de lutter contre] le terrorisme. Il est important que nos partenaires en soient conscients et fassent de la sécurité une priorité’’, a ajouté l’ancien dirigeant nigérien.

La cérémonie d’ouverture du Forum de Dakar, présidée par le président Macky Sall, s’est déroulée en présence des Présidents angolais, João Lourenço et cap-verdien, José Maria Neves, ainsi que des ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays, notamment du Royaume d’Arabie Saoudite, du Mali, de la Gambie, de la Turquie et de la Libye.



Le journal de l`Afrique de l`Ouest du mardi 25 octobre 2022
Publié le: 25/10/2022  |  Africa 24

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