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L’espace économique francophone représente un formidable marché, et un vaste réseau d’expertise dans diverses filières à développer (L. Mushikiwabo, SG de l’OIF)

Publié le vendredi 28 octobre 2022  |  AIP
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© Autre presse par OIF
Tenue de la 40è session de la CMF en présence du ministre togolais R. Dussey.
Lomé, le 16 mars 2022. Tenue de la 40è session de la CMF en présence du ministre togolais R. K. Dussey. 40è session de la CMF: Appui à l’Ukraine, soutien aux processus démocratiques en Afrique, lutte contre la désinformation et modernisation de l’OIF au centre des travaux. Louise Mushikiwabo, SG de l`OIF.
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La Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, a mis en avant, jeudi à Abidjan, l’importance du renforcement de la francophonie économique et les efforts déployés dans ce sens par l’Organisation.

S’exprimant à l’occasion de la 2-ème Rencontre des Entrepreneurs Francophones (REF), couplé la 10ème édition du Forum économique annuel de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI Academy), Mme Mushikiwabo a souligné que l’OIF consciente de la force de l’espace francophone dans le développement des économies, avec notamment 88 pays repartis dans cinq continents, entend renforcer les relations entre les pays membres et appuyer la mise œuvre de la stratégie économique de la francophonie adoptée par les ministres francophones.

Ainsi, a-t-elle poursuivi, l’Organisation signale et renforce les opportunités de partenariat entre les pays, joue un rôle de facilitateur économique entre les entreprises des pays en mettant les partenaires en présence, aide à consolider l’environnement des affaires, et crée des conditions optimales pour conclure des contrats de partenariats.

Elle a insisté sur le fait que l’espace économique francophone représente un formidable marché, et un vaste réseau d’expertise dans diverses filières et dans d’autres qui sont encore à développer.

La Secrétaire générale a fait remarquer que l’OIF glane 16% du PIB mondial, 14% des ressources minières du monde, 20% du commerce mondial des marchandises, notant que cet espace compte des pays à fort taux de croissance.

De son côté, le président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean-Marie Ackah, a relevé que la deuxième REF qui se tient en même temps que le forum économique de la CGECI, offre l’opportunité d’explorer les différentes possibilités de partenariats à nouer entre entreprises de l’espace francophone, ainsi que les synergies à construire entre entreprises locales et entreprises de cet espace sur des secteurs à fort potentiel comme l’agriculture, l’agro-industrie, l’économie numérique, les industries structurantes et les services.

Pendant ces deux jours de travaux, «j’exhorte les participants à partager les expériences de collaboration fructueuse, à explorer les différentes possibilités de partenariats dans les domaines de la technologie, de l’innovation et du développement durable en particulier, et à élargir le chemin en concluant des initiatives de co-entreprises, de joint-venture, ou d’alliances stratégiques qui donneront un contenu concret à la Francophonie économique», a-t-il dit.

Alors que l’usage de la même langue, la langue française aurait dû déboucher sur de multiples solidarités notamment dans le domaine du business, force est de reconnaître que la Francophonie reste encore un nain économique où les notions de co-développement et de prospérité partagée résonnent comme des slogans, a estimé M. Ackah.

«Il nous appartient, nous, entreprises de l’espace francophone, de transformer le vieux rêve d’un espace économique francophone intégré en réalité palpable, et de passer des partenariats déséquilibrés et léonins à des partenariats win-win», a-t-il insisté.

Il ne s’agit plus simplement de sous-traitance, mais de co-traitance entre entrepreneurs se respectant mutuellement et se faisant confiance, a-t-il encore ajouté, poursuivant que dans cet ordre d’idée, «le moment me semble venu de mettre en œuvre cet autre vieux rêve d’un visa francophone des affaires qui permettrait la libre circulation des personnes et des biens, facteur essentiel de développement des affaires et de création de la confiance indispensable pour réussir de bonnes affaires».

«Nous pouvons transformer la Francophonie économique en une vraie force économique, si nous en avons tous la volonté», a-t-il avancé.

Organisée les 27 et 28 octobre à Abidjan par l’Alliance des Patronats francophones et la CGECI, en partenariat avec l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), la deuxième Rencontre des Entrepreneurs Francophones connaît la participation d’une importante délégation de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), conduite par son président Chakib Alj.

Cet événement se veut l’occasion de présenter les premiers travaux de l’Alliance, six mois après sa création par les Accords de Tunis (mars 2022) et un an après la première édition de la REF à Paris.

A travers une dizaine de tables rondes, les participants échangent autour du renforcement des échanges et des investissements dans l’espace économique francophone, dans le but de dégager des propositions concrètes applicables à l’espace francophone sur des thématiques variées telles que les infrastructures, la libre circulation, la responsabilité sociale des entreprises, la finance, la formation professionnelle ou encore le numérique.

Les débats permettront aux représentants du secteur privé d’échanger les bonnes pratiques, de coordonner leur action et de porter d’une même voix des propositions d’action, notamment en vue du Forum économique qui se tiendra à Djerba, en novembre prochain, en marge du 18e Sommet de la Francophonie.
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