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Art et Culture

Culture africaine: les rendez-vous en novembre 2022

Publié le vendredi 4 novembre 2022  |  RFI
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Des caméramen formés sur des techniques de couverture de concert par un expert venu de la République Fédérale d’Allemagne
Lomé, le 09 mai 2019. Institut Goethe de Lomé. Des caméramen formés sur des techniques de couverture de concert par un expert venu de la République Fédérale d’Allemagne. Grâce au financement de l’Institut Goethe de Lomé, des caméramen togolais ont bénéficié d’une formation et d’échanges d’expérience sur les techniques logistiques et pratiques de la couverture d`un concert. Une formation qui s`est tenue en prélude au concert de l’artiste allemand Mal Elevé à l’espace Level, à Lomé.
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À Hambourg, Lagos, Paris, Lomé, Besançon, Bruxelles, Apt, Marrakech, Caire, Nantes, Romainville, au Cap, Baltimore, Dakar, en salle ou en plein air, voici seize rendez-vous de la culture afro ou africaine à ne pas manquer en ce mois de novembre. N’hésitez pas à nous envoyer vos prochains événements culturels «incontournables» à l’adresse rfipageculture@yahoo.fr

Du 3 au 13 novembre, le 11e Festival de films africains à Hambourg nous invite pour Augen Blicke Afrika. Une sélection de longs métrages, documentaires et courts métrages de plus de 20 pays africains, dont If You Are A Man de Simon Panay (Burkina Faso/France), Tug of War d’Amil Shivji (Tanzanie), Feathers d’Omar El Zohaira (Égypte) ou One Take Grace de Lindiwe Matshikza (Afrique du Sud).

Du 4 au 6 novembre, la plus grande foire au Nigeria ouvre ses portes. La septième édition d’ART X Lagos réunit 31 galeries internationales présentant 120 artistes de plus de 40 pays d’Afrique et de la diaspora. Lancée en 2016, la foire était la première de son genre en Afrique de l’Ouest et propose aussi des visites virtuelles sur artxlagos.com.

Du 4 au 6 novembre, le Théâtre de l’Épée de Bois à Paris présente le spectacle Les petites épouses des Blancs, histoires de mariages noirs. Une « enquête sur le destin des femmes aux noms oubliés », réalisée par Marisa Gnondaho dit Simon, l’arrière-petite-fille d’une Africaine du Dahomey, et Stéphane Olry, arrière-petit-fils d’un colon français au Gabon. Une exploration théâtrale des répercussions des mariages de colons avec des Africaines, le passé colonial de leurs familles et la situation des enfants métis.

Au Togo, du 5 au 9 novembre, l’Emergence Films Festival présente à Lomé un hommage au réalisateur togolais Jean Etonam Ahonto. Créé en 2014, le festival présente 39 films, dont des courts métrages en compétition et des longs métrages hors compétition.

Du 5 au 13 novembre, le Festival Lumières d’Afrique à Besançon nous invite à découvrir une programmation de très haute qualité avec plus de 60 films de 25 pays, mais aussi une exposition Talents d’Afrique. La compétition accueille pour la première fois un film venant de Tanzanie.

Baya (1931-1998) est considérée comme l’artiste algérienne la plus singulière du XXe siècle. L’Institut du monde arabe (IMA) à Paris lui consacre à partir du 8 novembre une exposition intitulée Baya, icône de la peinture algérienne, abordant aussi bien « sa personnalité, son génie et son parcours de femme algérienne émancipée et d’artiste de dimension universelle ».

Le 9 novembre, l’icône de la musique world et africaine lance à Bruxelles la Fondation Youssou Ndour pour les industries culturelles et créatives. Conçue comme une plateforme de partenariats entre Afrique et l’Europe, la Fondation ambitionne de soutenir dans les prochaines dix années 100 000 jeunes et 100 nouvelles PME dans tous les domaines artistiques : musique, arts visuels, plastiques, spectacle vivant, mode, design, etc.

Du 9 au 15 novembre, le Festival des cinémas d’Afrique du Pays d’Apt programme une trentaine de films de 18 pays. Depuis sa création, il y a vingt ans, le festival a présenté 530 films et accueilli plus de 50 000 spectateurs.

Du 11 au 19 novembre, le Festival international du film de Marrakech (FIFM) célèbre le cinéma mondial à travers les 14 premiers et seconds longs métrages en lice pour l’Étoile d’or, dont Le Bleu du caftan de la réalisatrice marocaine Maryam Touzani. Il y aura aussi le Panorama du cinéma marocain et des projections de grands films populaires place Jemaa El Fna. Le jury est présidé par le réalisateur italien Paolo Sorrentino.

Du 13 au 22 novembre, le Festival international du film du Caire présentera douze premières mondiales lors de sa 44e édition. Dans la compétition des longs métrages se trouvent 19 B du réalisateur égyptien Ahmad Abdalla, Le barrage, un film d’Ali Cherri sur le soulèvement au Soudan, et L’Île du pardon du réalisateur tunisien Ridha Béhi.

Le Festival des 3 Continents à Nantes présente du 18 au 27 novembre 90 longs-métrages d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie. Il permet notamment la redécouverte d’un film de 1972, Sambizanga, aujourd’hui retrouvé, réalisé par une figure majeure du cinéma africain, Sarah Maldoror. Un monument cinématographique qui retrace les débuts de la lutte pour l’indépendance en Angola.

Du 18 novembre au 1er décembre, le Festival du film franco-arabe donne rendez-vous aux cinéastes originaires des pays arabes, mais aussi aux cinéastes français ayant un lien fort avec cette région du monde. Très attendu, La dernière reine, un film historique sur l’Algérie épique racontant la vie de la reine arabo-berbère Zaphira, un premier long métrage coréalisé par Adila Bendimerad et Damien Ounouri. Au total, 28 longs métrages dont 17 avant-premières attendent le public au cinéma Le Trianon à Romainville et dans les salles partenaires.

À partir du 20 novembre, le Zeitz MOCAA présente When We See Us, une rétrospective sur un siècle de figuration noire dans la peinture. L’exposition explore l’autoreprésentation des Noirs à travers le portrait et la figuration dans la peinture à partir de perspectives panafricaines et de la diaspora. Avec plus de 200 œuvres, il s’agit de la plus grande exposition jamais organisée sur ce thème sur le continent africain.

Sous le titre Political Animals, le Baltimore Museum of Art consacre à partir du 20 novembre la première exposition personnelle aux États-Unis du peintre sénégalais Omar Ba, l’un des principaux artistes africains contemporains. «L’œuvre de Ba explore l’exercice du pouvoir sous toutes ses formes, illustrant le dicton aristotélicien selon lequel les humains sont par nature des animaux politiques».
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