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Togo: 1244 filles de la 5è en Seconde sont tombées enceintes entre 2020 et 2021

Publié le vendredi 11 novembre 2022  |  Global Actu
Rentrée
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Rentrée scolaire dans la capitale togolaise
Lomé, le 17 octobre 2016. Rentrée scolaire dans différents établissements de la capitale économique du Togo.
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Les statistiques relatives à l’abandon scolaire par les filles et le mariage précoce au Togo font peur. Selon une enquête réalisée entre septembre 2020 et mars 2021, un total de 1244 cas de grossesses précoces et non désirées a été enregistré. Ces grossesses surviennent en majorité chez les filles de 15 à 17 ans, de la 5ème en Seconde. En 2020, on note plus 17.000 abandons scolaires.

Face à l’ampleur de ces 2 phénomènes, un plaidoyer pour la promotion de l’accès des filles à une éducation de qualité et la fin des mariages d’enfants a été lancé jeudi à Lomé. Il prendra en compte les communes de Golfe 7 et Tchaoudjo 1, 2 localités où les phénomènes gagnent du terrain.
Ce projet a été lancé par la Coalition pour la fin du mariage des enfants au Togo (CFME-T), membre du partenariat mondial Girls not Brides. Elle se fait accompagner par le Réseau de lutte contre la traite des êtres humains au Togo (RELUTET) et des organisations d’enfants et jeunes comme le Réseau des organisations de jeunes et enfants du Togo (ROJET), l’Association des enfants et jeunes du Togo (AEJT) et Youth Panel.

«Certains déterminants sociaux comme les traditions, perceptions et représentations culturelles sont à l’origine ce double problème. A ces déterminants s’ajoutent des insuffisances relatives à la coordination des actions impliquant les jeunes et aux dialogues multisectoriels», a marqué Abigaël Adjable, coordinatrice de ROJET.

Dans les 2 communes, des actions concrètes seront posées. Aussi, sur les réseaux sociaux, une campagne digitale sera-t-elle déroulée. Les tenants de ce plaidoyer comptent également s’appuyer sur les médias pour atteindre les objectifs.

Après avoir salué les efforts que fait le gouvernement, la coalition a encouragé les acteurs de l’éducation, les autorités communales, les chefs traditionnels et religieux, les filles, les femmes à redoubler plus d’effort afin, dit-elle, de contribuer au soutien des filles à l’éducation et à la fin du mariage des enfants.
Pour l’atteinte des objectifs de ce projet, la CFME-T fait 5 recommandations au nombre desquelles la révision du Programme national de lutte contre les grossesses et mariages précoces des adolescents en milieu scolaire et extrascolaire et la réforme du code de l’enfant en ses articles 267, alinéa 2 et suivants.
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