Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

En 2023, le budget de l’Etat togolais mettra encore un accent particulier sur plusieurs investissements sociaux, dans l’ordre de 623,4 milliards de FCFA

Publié le samedi 12 novembre 2022  |  aLome.com
Victoire
© Primature par Primature du Togo
Victoire Dogbé effectue une visite surprise au marché d’Adidogomé pour toucher du doigt le quotidien des vendeurs et vendeuses.
Marché d’Adidogomé, samedi 13 novembre 2021. Améliorations apportées audit marché: Victoire Dogbé effectue une visite surprise pour toucher du doigt le quotidien des vendeurs et vendeuses.
Comment



L’exécutif togolais a adopté ce 11 novembre l’avant-projet de la loi de finances, exercice 2023. Une projection budgétaire qui fait comme en 2022 une part belle aux chantiers sociaux qui attendent l’Etat, dans le cadre de l’implémentation de la «Feuille de route gouvernementale 2020-2025».

Une hausse de 4% dans les investissements sociaux est à noter dans le budget 2023, par rapport au budget précédent. Dans sa globalité, «le budget de l’Etat du Togo, gestion 2023, est projeté à 1.957,9 milliards de FCFA en ressources et charges contre 1.875,8 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2022». Au moyen du budget gestion 2023 dont il souhaite se doter, «le Gouvernement entend d’une part, poursuivre les actions de riposte en vue d’atténuer l’impact de la pandémie du coronavirus sur l’économie togolaise et d’autre part maintenir les mesures en vue de renforcer la résilience de la population face aux effets de la crise russo-ukrainienne. Et poursuivre la mise en œuvre des réformes structurelles visant la stabilité du cadre macroéconomique», détaille l’exécutif du Togo.

Aux yeux de l’exécutif en République togolaise, ce budget 2023 obéit à la fois à des contingences internes et exogènes. Il s’inscrit dans «un contexte sécuritaire qui reste préoccupant et prend en compte les priorités du Gouvernement en matière de développement durable traduites dans les programmes budgétaires en lien avec la ‘Feuille de route gouvernementale 2020-2025’, et les effets des crises actuelles auxquelles fait face le Togo», précise l’équipe Dogbé I.


L’équipe gouvernante au Togo résolument optimiste pour 2023

Pour le compte de l’an 2023, l’Etat a annoncé une bonne nouvelle aux populations. Il s’agit des recettes budgétaires qui «enregistreront une augmentation de 117 milliards de FCFA pour s’établir à 1.187,2 milliards de FCFA, soit une hausse de 10,9%». Un coussin financier qui offre l’occasion à l’Etat de dérouler davantage ses projections sociales : «L’avant-projet de budget, exercice 2023, consacre aux secteurs sociaux un montant de 623,4 milliards de FCFA contre 522,2 milliards de FCFA dans le budget 2022, soit une hausse de 19,6%. La part relative des dépenses sociales dans le projet de budget exercice 2023 est d’environ 50%», informe le Communiqué officiel du Conseil des ministres. Tout en précisant que cette prévision budgétaire tient compte de «la mise en œuvre de la loi de programmation militaire» qui sera poursuivie en 2023.

«Dans ce cadre, le taux de croissance économique est projeté à 5,8% en 2022 contre 6,0% atteint en 2021. Le taux de croissance du PIB réel est projeté à 6,6% en 2023 avec un taux d’inflation maîtrisé qui continuera à faire l’objet d’une attention particulière du Gouvernement», assurent le Premier ministre Dogbé et ses ministres.
En 2022, le déclenchement du conflit russo-ukrainien et la poursuite des investissements contra-cycliques dus à la pandémie du coronavirus ont continué à grever le budget de l’Etat. Malgré les multiples subventions accordées par l’exécutif à plusieurs secteurs sociaux, l’inflation continue d’être rudement ressentie sur les marchés togolais où les prix homologués depuis plusieurs mois sur les tarifs des transports urbains et inter-urbains, les prix des principaux aliments de base ne sont pas respectés le plus clair du temps.

L’ouverture d’une ligne verte pour dénoncer les spéculateurs sur toute l’étendue du territoire national et les multiples rappels à l’ordre de plusieurs membres du Gouvernement n’ont rien changé à cette donne. Au grand dam des consommateurs.

Après l’adoption de cet avant-projet de la loi de finances, place à son étude et à son vote par les Parlementaires dans les prochains jours ou semaines.


Edem G.
Commentaires