Le nombre de personnes déplacées à cause du terrorisme au Burkina Faso est passé de 1.719.332 à la date du 30 septembre 2022 à 1.761.915 personnes au 31 octobre, a annoncé samedi le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR).
Selon le rapport mensuel du CONASUR, parmi ces déplacés internes, on dénombre 60,34% d’enfants, 22,90% de femmes et 16,76% d’hommes.
Les trois communes qui reçoivent le plus de déplacés internes sont Djibo (Sahel) avec 15,29%, Ouahigouya (nord) avec 08,14% et Kaya (centre-nord) avec 06,24%, selon le document.
Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à une crise sécuritaire marquée par des attaques terroristes ayant fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés, qui sont confrontés à une crise humanitaire.
Le gouvernement du Burkina Faso a annoncé samedi avoir ouvert une enquête sur des accusations visant l’armée, soupçonnée d’avoir commis des "crimes" contre des civils plus tôt dans la semaine.
Investi le 21 octobre président de la transition par le Conseil constitutionnel, le capitaine Ibrahim Traoré s’est donné pour objectif «la reconquête du territoire occupé par des hordes de terroristes».