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Nuisance sonore des bars-restaurants à Kara : perturbation du sommeil du voisinage

Publié le vendredi 18 novembre 2022  |  Agence de Presse Togolaise
Evala
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Evala en pays kabyè: des à-côtés après les luttes dans les arènes !!!
Kara, juillet 2017. Evala en pays kabyè: des à-côtés après les luttes dans les arènes !!!
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Les bars-restaurants naissent comme des champignons dans les milieux urbains et péri-urbains au Togo. En bordure des rues et devant certaines maisons c’est typiquement ce genre d’établissement qui attirent l’attention du public par une nuisance sonore. Aucun respect de la liberté d’autrui, surtout les nuits et les temps de repos.

Sur le terrain, en pleine ville et dans certains quartiers de Kara, le volume sonore des bars-restaurants reste à un seuil élevé surtout les nuits. Dans certains bars-restaurants comme «Kara Flash», «Le sourire», «Le gout du plaisir», et «Galaxy plus» par exemple, la musique douce a cédé sa place à la musique bruyante. Les habitants des voisinages de ces bars sont perturbés dans leur sommeil et dans leur conversation familiale. Certains poussent des jurons, mais n’ont pas le choix.

Interrogées, 30 personnes sur 100 estiment qu’un bar-restaurant trop bruyant est un mauvais bar. Raison, certains clients sont obligés d’élever la voix pour tenir une conversation. Pour eux, l’écho du son génère de la fatigue et du stress tout en gênant les consommateurs. Elles relèvent que sur la perception gustative d’un plat, le son a un impact non négligeable. Il crée une mauvaise communication entre les serveuses ou serveurs et les clients et ralenti le service. Les employés de certains bars-restaurant déclarent que si le volume sonore reste très élevé, le fait d’y être exposé tous les jours et pendant plusieurs heures peut entrainer la fatigue, le stress et une perte auditive.

Abalo, la trentaine (jeune), voisin de «Kara-Flash» fait un constat amer de ces soirées bruyantes : «la pollution sonore favorise le vol, le viol et parfois des échanges de coup de forces. Ces forfaits poussent même les chiens des maisons environnantes à multiplier des aboiements et à perturber le sommeil de la paisible population».

Mme Fatoumata, 50 ans, mère de trois enfants, déplore que malgré le rappel à l’ordre des gouvernants, le phénomène persiste. «Alors que faire pour satisfaire les clients, préserver la santé des employés et valoriser l’image du propriétaire du bar-restaurant auprès de sa clientèle se demande-t-elle? Ces établissements de divertissement doivent tenir compte des recommandations scientifiques qui limitent les décibels (niveau du bruit) dans les lieux publics afin de protéger la population des troubles auditives. L’exposition à long terme à la pollution sonore provoque des troubles du sommeil et des maux de tête. Elle est considérée comme un facteur de risque contribuant au développement de l’hypertension, de maladies coronariennes, du diabète et de lésions auditives irréversibles.

ATOP/JAK
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