Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Togo/Secteurs des mines: Des responsables de cinq syndicats s’approprient les Conventions 87 et 98 de l’OIT

Publié le vendredi 25 novembre 2022  |  Société civile Media
Le
© Autre presse par dr
Le mines de la Société Nouvelle des Phosphates du Togo (SNPT)
Comment



Alors qu’elle œuvre depuis plusieurs années pour l’amélioration des conditions de travail et de vie des travailleurs des mines au Togo, l’ONG SADD estime que des régressions sociales sensibles ont porté un coup dur à la jouissance effective de la liberté syndicale et au droit à la négociation collective dans ce secteur. C’est dans ce cadre qu’elle a procédé au renforcement des capacités des 20 premiers responsables des cinq syndicats des mines du Togo sur les conventions 87 et 98 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) afin de favoriser leur mise en œuvre.

La convention 87 de l’OIT, il faut le rappeler, concerne la liberté syndicale et la protection du droit syndical. Quant à la convention 98, elle a trait à l’application des principes du droit d’organisation et de négociation collective. Ces deux conventions fondamentales ont été ratifiées par le Togo.

Toutefois, constate SADD, des régressions sociales sensibles ont porté un coup dur à la jouissance effective des libertés consacrées par ces deux conventions.

«Ces sept dernières années, la législation sociale a connu d’importants bouleversements en matière de la liberté syndicale. La dernière révision du Code du travail en 2021 et les décrets et les arrêtés pris en application dudit Code constituent l’illustration parfaite du caractère restrictif de la législation nationale relative à la liberté syndicale et au droit d’organisation et de négociation collective.
D’autres textes en étude actuellement, principalement l’avant-projet de loi sur la liberté d’association, traite également de la liberté syndicale et vient agrandir la liste des restrictions en la matière», déplore Yves Dossou, coordonnateur de l’ONG SADD.

Organisé les 17 et 18 novembre dernier avec l’appui du programme WSM-DGD, l’atelier de renforcement de capacité et de réflexion sur le thème «les conventions 87 et 98 de l’OIT : Place et Rôle des syndicats dans la mise en œuvre» se voulait un moment d’appropriation des conventions susmentionnées, un moment de recherche et d’établissement de diagnostic précis des problèmes du secteur des mines et de l’immobilisme des syndicats d’une part.

D’autre part, cette rencontre visait à planifier des actions urgentes à entreprendre et à donner une meilleure organisation et structuration pour faire face aux bouleversements de la législation sociale en lien avec la liberté syndicale et le droit d’organisation et de négociation collective ces dernières années, afin de garantir aux travailleurs la liberté et la justice sociale à travers le dialogue et la négociation collective gage de climat de paix sociale réelle et solide pour un développement durable.

Dans les détails, l’atelier a permis d’amener les acteurs syndicaux à prendre conscience de la problématique du déni du droit d’exercice de la liberté syndicale et du droit d’organisation et de négociation collective et à s’approprier les conventions 87 et 98 de l’OIT sur la liberté syndicale et le droit d’organisation et de négociation collective. Les participants à la rencontre ont également établi un diagnostic précis des problèmes du secteur des mines et de l’immobilisme des syndicats et ont planifié des actions urgentes à entreprendre.

«Les échanges ont également tourné autour d’une meilleure organisation et structuration pour faire face aux bouleversements de la législation sociale en lien avec la liberté syndicale et le droit d’organisation et de négociation collective», précise Messan Sedonou, Secrétaire général adjoint du Syndicat démocratique des Mines (Sydemines).
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires