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Togo: La prévalence au VIH-SIDA estimée à 1,9%, plus de 3200 contaminations à la maladie officiellement répertoriées en 2021

Publié le samedi 3 decembre 2022  |  aLome.com
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© Autre presse par DR
Sida: l`Afrique de l`Ouest et centrale a encore des lacunes à corriger dans sa riposte
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Malgré les efforts colossaux déployés au Togo comme dans le reste du monde, le VIH-SIDA continue de contaminer des personnes. Une donne rappelée à la faveur de la célébration en 2022 de la «Journée mondiale de la lutte contre le SIDA» ce 1er décembre.

«La pandémie existe toujours dans le monde, 650 mille personnes en sont mortes en 2021, il faut continuer à lutter contre la stigmatisation des malades. Plus de 38 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde dont les deux tiers en Afrique», a rappelé avec insistance ce 1er décembre 2022 l’institution onusienne spécialisée dans la lutte contre la pandémie, ONUSIDA.

Selon des chiffres officiels provenant du PNLS-IST (Programme national de lutte contre le SIDA) et le RAS+ (Réseau des personnes vivant avec le VIH-SIDA au Togo), plus de 3200 contaminations de la maladie ont été recensées en 2021 sur le sol togolais. Et au moins 110 mille personnes vivent actuellement avec la même maladie dans ce pays ouest-africain. Soit une séroprévalence nationale de 1,9% (à fin 2021). Une séroprévalence qui cache des disparités dans la catégorisation des porteurs du VIH-SIDA au Togo : les professionnelles du sexe sont touchées à 13%, les gays à 22%, les consommateurs de drogues à 3,6% et le monde carcéral à 3,8%.

Au nom de ces statistiques provenant de la répartition de la séroprévalence au Togo, la sensibilisation contre «le mal du 20 siècle» (SIDA) est dorénavant réorientée en République togolaise. Elle ne s’adresse plus systématiquement à un large public, mais touche directement des groupes cibles (professionnelles du sexe, gays, consommateurs de stupéfiants, etc.).
89% des séropositifs au Togo ont en outre supprimé à fin 2021 leur charge virale selon le RAS+.

Eliminer le VIH-SIDA au Togo, des défis demeurent

Des défis perdurent dans le cadre des efforts nationaux au Togo pour éliminer le VIH-SIDA. Il s’agit entre autres de la stigmatisation des porteurs de la maladie. 17 milliards de Fcfa (dont moins de 20% investis par les ressources nationales togolaises) ont été mobilisés en 2021 par le Togo dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Par ailleurs, les malades togolais du VIH-SIDA continuent de travailler d’arrache-pied pour l’accessibilité des traitements injectables dans leur pays natal.

Une somme de défi qui n’oblitère pas les avancées nationales enregistrées dans la croisade anti-SIDA au Togo ces 17 dernières années. A titre d’exemple, depuis le 17 octobre 2008, les ARV (Antirétroviraux) sont gratuits, suite à une décision présidentielle. L’analyse de la charge virale du VIH-SIDA et le dépistage sont aussi dorénavant gratuits depuis plusieurs années au Togo.

Le dépistage au VIH-SIDA demeure vivement recommandé par divers spécialistes togolais en santé publique pour continuer à lutter durablement contre la pandémie au Togo comme ailleurs dans le monde.
Le Togo, à l’image de plusieurs Etats africains, souhaite atteindre d’ici 2025 l'objectif onusien des «95-95-95». Cet objectif onusien ambitionne d'avoir 95% des personnes vivant avec le VIH connaissant leur statut sérologique, 95% d'entre elles étant soignées par rétroviraux et 95% des personnes soignées voyant leur charge virale réduite.


Akoyi A.
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