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Togo: Le Syndicat National des Eleveurs Avicoles du Togo voit le jour pour défendre les droits et les intérêts des éleveurs avicoles

Publié le lundi 5 decembre 2022  |  Societe civile Media
Confirmation
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Confirmation de la mise à jour de deux foyers contaminés au virus H5N1 hautement pathogène de la grippe aviaire au Togo
Lomé, le 26 août 2016. Ministère de l`Agriculture, de l`élevage et de l`hydraulique. Conférence de presse conjointe du Ministère de l`Agriculture, de l`élevage et de l`hydraulique et de la représentation togolaise de la FAO. Au-delà de la confirmation au Togo de deux foyers du virus H5N1 hautement pathogène de la grippe aviaire dans la Région Maritime, le ministre AGADAZI a tenu à rassurer les Togolais, en rappelant qu`ils peuvent continuer à consommer de la viande de la volaille, sans aucune crainte particulière.
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Au Togo, les éleveurs du secteur avicole s’organisent pour mieux défendre leurs droits et leurs intérêts. Ils ont officiellement lancé, le samedi 3 décembre 2022, le Syndicat National des Eleveurs Avicoles du Togo (SYNEAT). La nouvelle organisation syndicale a été portée sur les fonts baptismaux au cours d’un Congrès électif et constitutif tenu à Lomé.

A l’origine de la naissance du SYNEAT, les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les éleveurs.

«Le secteur avicole, qui joue un rôle important dans la lutte contre la malnutrition et la pauvreté au Togo, reste un des secteurs les plus mal organisés. Les éleveurs, qui en sont les acteurs principaux, souffrent de nombreux maux liés à cette mauvaise organisation et sont devenus le maillon faible exploité par les autres acteurs du secteur à leur dépend», explique Kokou Mountou Tchamsi, premier Président du Conseil d’Administration du SYNEAT.

En effet, à en croire M. Tchamsi, les diagnostiques du secteur relèvent une paupérisation et un endettement généralisée des éleveurs. Alors que les prix des intrants ont augmenté dans une situation de crise, ceux des produits finis sont restés statiques depuis les années 2000. Une situation qui n’avantage guère les acteurs du secteur.

En plus de regrouper les éleveurs au sein d’une seule organisation pour leur permettre de parler d’une seule voix, le SYNEAT entend aussi défendre leurs droits, notamment en ce qui concerne leur activité. Il entend également fixer les prix des produits finis conformément au coût de production et gérer, de façon professionnelle, les problèmes liés à la main d’œuvre ainsi que d’autres problèmes que connaît le secteur.

Entre autres moyens d’action définit par le SYNEAT, la formation de ses membres ; la création de plateformes locales de prise de décision et de relais ou diffusion des informations ; la sensibilisation inter et intra professionnelle ; la création d’un fichier national des prestataires ; et l’organisation des assemblées générales ordinaires et extraordinaires pour des prises de décisions.

«Le SYNEAT se veut une organisation démocratique de masse des éleveurs du Togo. Il est apolitique, mais a le droit de se prononcer sur toutes questions d’ordre politique touchant aux intérêts de ses membres. Il s’engage résolument à assurer l’organisation et la protection des droits et devoirs de ses membres», précise le premier PCA de l’organisation qui lance un appel à tous les éleveurs avicoles du Togo pour une adhésion massive à la nouvelle organisation.

Par ailleurs, le SYNEAT entend travailler avec les autres organisations existantes telles que l’ANPAT (Association Nationale des Producteurs Avicoles du Togo) et l’interprofession avicole pour une synergie d’action.

A noter qu’en tout 9 membres composent le Conseil d’administration mis en place à l’issue du Congrès électif et constitutif du SYNEAT. Il s’agit du Président ( Kokou Mountou Tchamsi) et de son adjoint (Ben Bocco), du secrétaire général (Kokou Gozo) et son vice, de la trésorière et son adjoint ainsi que 3 conseillers. Le Conseil d’Administration est élu pour deux ans renouvelable une seule fois.
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