Kozah/De l’informel vers une économie formelle : des jeunes entrepreneurs prennent connaissance du processus à Kara

Publié le jeudi 8 decembre 2022 | Agence de Presse Togolaise

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Quelques sites phares de la ville de Kara
Kara, juillet 2016. Quelques lieux et sites phares dans la cité considérée sur le plan administratif comme la deuxième ville du Togo.

Un atelier de formation sur le thème «Formaliser son entreprise et renforcer ses compétences dans sa gestion», se déroule, du 7 au 9 décembre à Kara, à l’intention de soixante jeunes et femmes entrepreneurs des régions Centrale, de la Kara et des Savanes.

Cette formation est initiée par la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) avec l’appui financier du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD). Elle s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat et du secteur privé pour la création d’emplois durables. Cet atelier intervient dans l’accompagnement des jeunes et femmes entrepreneurs, des startups, des micros, petites et moyennes entreprises, ainsi que des opérateurs économiques exerçant dans l’informel.

L’objectif est de renforcer les capacités managériales des jeunes et femmes bénéficiaires de subventions auprès des partenaires techniques et financiers, ainsi que des startups, des micros et petites entreprises devant aboutir à la création d’emplois pérennes. Il sera également question à travers ce renforcement de compétences, d’amener les participants à maîtriser le processus de formalisation d’une entreprise pour passer de l’informel au formel et de leur doter d’outils spécifiques de gestion de leurs entreprises.

Pour le directeur en charge de l’assistance aux entreprises à la CCIT, Kavegè Yawo Seyenam cette formation est initiée à l’endroit de cette couche entrepreneuriale bénéficiaire des subventions des partenaires techniques et financiers du Togo pour leur permettre de passer de l’économie informelle à l’économie formelle.

Il a fait savoir qu’une entreprise qui vit dans l’informel et ne paye pas d’impôts, ne bénéficie pas d’accompagnements de l’Etat, n’exerce pas de l’importation et ne travaille pas avec l’extérieur. M. Kavegè a exhorté les participants à être attentifs et actifs pour tirer meilleur profit afin de parvenir à asseoir véritablement des activités génératrices de revenus qui participent au développement de l’économie nationale. ... suite de l'article sur Agence de Presse Togolaise

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