Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Politique: le différend à l’UFC autour des présumés 14 millions de fcfa volés va se poursuivre devant la justice en janvier 2023

Publié le mardi 13 decembre 2022  |  aLome.com
Réunion
© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Réunion d`information sur `l`extrémisme violent et les groupes terroristes` ce 04 août à la Primature du Togo.
Lomé, le 04 août 2022. Réunion d`information sur `l`extrémisme violent et les groupes terroristes` à la Primature du Togo, en présence de plusieurs acteurs politiques (représentants de 25 partis) et de membres de l`exécutif togolais. E. Ohin de l`UFC.
Comment


La première audience de l’affaire du présumé vol de 14 millions de fcfa dans les caisses de l’UFC (formation de l’actuel chef de file de l’opposition togolaise) a eu lieu ce 13 décembre 2023. Les juges ont juste eu le temps de constaté l’absence du conseil d’une des parties et de renvoyer l’affaire au 2 janvier 2023.

L’affaire Elliott Ohin-Bureau va ainsi s’inviter en 2023. Au sortir de l’audience de ce mardi 13 décembre, le camp Ohin (du nom du 2è Vice-président de l’UFC) clame que le volet judiciaire de cette affaire ira jusqu’à son terme. Et «rejette d’ores et déjà tout règlement à l’amiable, au nom de la logique selon laquelle le verdict de la justice servira à remettre de l’ordre dans la maison UFC».

Le camp d’en-face reste de son côté imperturbable. Il assure que son «conseil était tout juste chargé en cette fin d’année, raison pour laquelle il n’a pas pu être présent à l’audience de ce lundi. C’est juste un report classique dans une procédure judiciaire», confie le député Séna Alipui. «Nous allons faire la lumière dans cette affaire de toutes les façons, et nous n’avons demandé aucun règlement à l’amiable, contrairement à ce que clame le camp Ohin», insiste S. Alipui.

Une affaire, une trame

Depuis près de 60 jours, des proches de Gilchrist Olympio (président national de l’UFC) reprochent au 2è Vice-président de l’UFC «d’avoir décaissé frauduleusement une somme de 14 millions de fcfa appartenant à cette formation politique». Acte qui a coûté au présumé détourneur sa suspension des instances du parti ‘’Détia’’.
Elliott Ohin rejette en bloc les accusations portées contre lui par média interposé et a tenu à ester en justice pour que les personnes impliquées dans «cette affaire diffamante répondent de leurs actes».

«Il s’agit d’une affaire de vol aggravé. 12 personnes au sein du Bureau du parti sont de cet avis contre la seule personne de M. Ohin. Nous n’allons pas politiser une affaire de malversation. Soyons sérieux, E. Ohin est suspendu, un point barre», continue à défendre Séna Alipui, député de l’UFC et conseiller de G. Olympio. «Chez moi, morale et politique ne se dissocient pas!», réplique E. Ohin, avant de préciser la procédure qui préside au décaissement sur les comptes bancaires du parti. «Je n’ai jamais détourné un seul centime du compte de l’UFC qui est tenu à jour par un gestionnaire-comptable qui fait aussi office d’assistant du SG ad intérim de notre formation politique. Avant toute opération sur le compte principal ou sur le sous-compte du parti, il est exigé une double signature».

Ex-formation phare de l’opposition togolaise, l’UFC a vu depuis 12 ans plusieurs de ses transfuges fonder leurs propres partis politiques. Des départs qui ont des incidences sur l’aura du parti auprès des populations togolaises.

Dans les habitudes du vivre ensemble togolais, les lendemains du jour de l’an sont habituellement «fériés, chômés et payés» par l’Etat. Il est donc peu probable que la seconde audience de cette tapageuse affaire ait lieu le 2 janvier 2023.



Akoyi A. & E. G.
Commentaires