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Délinquance routière : la Direction des transports routiers et ferroviaires livre une guerre sans merci aux auto-écoles illégales

Publié le dimanche 18 decembre 2022  |  aLome.com
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© Autre presse par DTRF
La Direction des transports routiers et ferroviaires livre une guerre sans merci aux auto-écoles illégales pour amoindrir la délinquance routière à l’échelle nationale.
Lomé, le 08 décembre 2022. La Direction des transports routiers et ferroviaires livre une guerre sans merci aux auto-écoles illégales pour amoindrir la délinquance routière à l’échelle nationale.
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La Direction des transports routiers et ferroviaires a choisi de crier haro via les réseaux sociaux pour mettre à nu un mal qui encourage implicitement la multiplication des accidents de la circulation. Il s’agit de la non-conformité d’une kyrielle d’auto-écoles au Togo aux normes réglementaires dans leur secteur d’activité. Des inconduites à l’égard desquelles le ministère en charge des Transports se veut dorénavant plus ferme.

Depuis le 08 décembre 2022, la Direction des transports routiers et ferroviaires «procède à la fermeture des auto-écoles non-agréées qui opèrent illégalement dans le District autonome de Lomé couvrant 13 communes dans les Préfectures du Golfe et d’Agoè», a informé cette Direction. Mieux, Tadjudini Dermane (Directeur des transports routiers et ferroviaires) assure qu’une «dizaine d’auto-écoles a déjà été fermée ces derniers jours, et l’opération se poursuit dans le but d’assainir le secteur des transports et de garantir une bonne formation aux apprenants afin de contribuer à l’amélioration de la sécurité routière» dans sa globalité sur l’étendue du territoire national.

Tadjudini Dermane a illustré sa détermination à poursuivre cette lutte contre l’illégalité des auto-écoles en descendant lui-même sur le terrain, comme le témoignent des photos que sa Direction a postées sur les réseaux sociaux.

Depuis avril 2022, le ministère en charge des Transports avait pris sur lui de mettre en demeure ces auto-écoles opérant dans l’illégalité, en convoquant l’arrêté interministériel «numéro 14 du 11 août 2014». Cet arrêté subordonne «l’ouverture et l’exploitation des établissements d’enseignement de la conduite des véhicules automobiles à l’obtention d’un agrément préalable délivré par les ministres en charge des Transports routiers et de la Formation professionnelle». Les auto-écoles oeuvrant dans l’illégalité avaient jusqu’au 30 juin 2022 pour se conformer à la loi, «sous peine de sanctions avec la saisie du matériel et la fermeture pure et simple desdits établissements».

C’est désormais l’heure des sanctions pour le ministère en charge des Transports, et cette spirale va s’étaler dans le temps pour amener les propriétaires d’auto-écoles non conformes à la loi à se mettre dans les rangs, assurent les autorités togolaises.

Au 1er semestre 2022, la délinquance routière a généré officiellement 347 morts découlant de «3.818 cas d’accidents ayant généré 4.863 blessés, soit une moyenne mensuelle de 636 accidents, 58 morts et 811 blessés», selon le ministère de la Sécurité et de la Protection civile. «5.163 catégories d’engins ont été impliquées dans ces cas d’accidents dont 3.769 motos, soit 73% de cas», ont encore détaillé les statistiques officielles.

Les soubassements de ces accidents mortels répertoriés sont «l’excès de vitesse, la conduite en état d’ébriété ou sous l’influence de substances psychotropes, le non-respect ou l’absence de dispositifs de sécurité, la distraction au volant. Ou encore le stationnement encombrant sur la voie publique, le non-respect du Code de la route, le chargement hors gabarit». Des manquements qui découlent à la fois d’attitudes inciviques et d’une mauvaise formation donnée aux utilisateurs du trafic routier national dans les auto-écoles, assurent les autorités togolaises en charge des Transports.


Akoyi A.
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