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Affaire de ‘colis piégé présumé’ visant un cadre russe à Bangui: une piste de l’enquête officielle s’oriente vers Lomé

Publié le mercredi 21 decembre 2022  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku
Centre-ville et quartier administratif à Lomé.
Lomé, le 04 décembre 2022. Centre-ville et quartier administratif à Lomé.
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La justice centrafricaine a livré ce mardi certains détails sur l’enquête officielle ouverte après la présumée tentative d’assassinat d’un citoyen russe à Bangui le 16 décembre dernier via «une explosion au colis piégé».


Dans un communiqué envoyé à nos confrères de l’AFP, Benoît Narcisse Foukpio (Procureur de la République à Bangui), a précisé que «l'explosion qui a blessé le 16 décembre le représentant de la ‘Maison russe’ en Centrafrique est d'origine criminelle et est susceptible d'être qualifiée d'acte terroriste». Mieux, il a indiqué dans le même communiqué que le «colis contenant un engin explosif a été expédié au responsable de la ‘Maison russe de Bangui' (...) en provenance de la ville de Lomé (au Togo)».

Dans la même sortie, Benoît Narcisse Foukpio a fait remarquer que le colis incriminé a été acheminé via «le service international de la société DHL sur un vol de la compagnie Kenya Airways». Et a souligné en outre que l’enquête ouverte a identifié l’expéditeur du paquet suspect, tout en se gardant toutefois de fournir d’amples informations sur cet expéditeur.

Aucune réaction officielle des autorités togolaises sur ce sujet n’était disponible en ce début de soirée du 21 décembre à Lomé. Idem pour ce qui est de la représentation togolaise de DHL.

Directeur de la ‘Maison russe de Bangui' (Centre culturel russe établi dans la capitale centrafricaine), Dmitri Syty a reçu le 16 décembre dernier un colis qui a explosé à son domicile. Il a été grièvement blessé par cette explosion selon ses proches, et a été évacué vers son pays pour des soins intensifs. Le chef du groupe paramilitaire russe Wagner (proche du pouvoir de Bangui) a imputé à la France l’expédition de ce colis suspect.

Le 16 décembre, suite à cet incident, les Affaires étrangères russes avaient évoqué «un acte criminel visant à nuire au développement des relations amicales entre Moscou et Bangui», en se gardant officiellement d’avancer le nom du commanditaire présumé. Deux jours plus tard, la Centrafrique a, à son tour, «condamné fermement cette explosion», et a annoncé l'ouverture d'une enquête officielle. Bangui a tenu officiellement à souligner par ailleurs que «cette attaque ne saurait entamer les excellentes relations entre la République Centrafricaine et la Fédération de Russie».


Akoyi A.
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