Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame, crie de nouveau haro sur la montée en flèche du nombre des accidents de la circulation recensés par ses services depuis le début du mois de décembre 2022, et tout particulièrement en cette période des fêtes de fin d’année.
403 accidents, 553 blessés et près d’une cinquantaine de victimes ont été officiellement recensés sur les routes togolaises depuis le début du mois de décembre 2022, informe le ministère de la Sécurité. Le plus clair du temps, ces accidents ont pour cause «la distraction au volant ou au guidon, la somnolence, et plus généralement l’incivisme notoire vis-à-vis des règles de base du Code de la route», s’alarme le ministre Yark.
Il a saisi le début de la célébration des fêtes de fin d’année à travers la Noël 2022 pour interpeller pour une énième fois ses concitoyens sur l’urgence de «sauver et de préserver des vies dans la circulation, en se pliant strictement aux règles du Code de la route». De «7 à 8 morts/semaine au début du mois de décembre, on est très vite passé à des bilans hebdomadaires à deux chiffres, signes de la répétition de ces accidents de la circulation et de leur taux de létalité croissant suite à des inconduites routières», détaille encore le ministère de la Sécurité sur le sujet, pour sensibiliser un peu plus les usagers de la route sur toute l’étendue du territoire national.
Des routes déjà meurtrières au Togo au cours du 1er semestre 2022
Au 1er semestre 2022, la délinquance routière a généré officiellement 347 morts découlant de «3.818 cas d’accidents ayant engendré 4.863 blessés, soit une moyenne mensuelle de 636 accidents, 58 morts et 811 blessés», selon le ministère de la Sécurité et de la Protection civile. «5.163 catégories d’engins ont été impliquées dans ces cas d’accidents dont 3.769 motos, soit 73% de cas», ont encore détaillé les statistiques officielles.
Les soubassements de ces accidents mortels répertoriés sont «l’excès de vitesse, la conduite en état d’ébriété ou sous l’influence de substances psychotropes, le non-respect ou l’absence de dispositifs de sécurité sur les routes, la distraction au volant. Ou encore le stationnement encombrant sur la voie publique, le chargement hors gabarit».