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Des concertations entre patronat et employés du secteur privé proposent de porter le SMIG au Togo à 52.500 fcfa à compter de ce 1er janvier 2023

Publié le dimanche 1 janvier 2023  |  aLome.com
Siège
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Siège de la CNTT dans la capitale togolaise
Lomé, le 19 mai 2020. Siège de la CNTT dans la capitale togolaise qui abrite de grands rendez-vous syndicaux du pays.
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Des représentants d’employeurs du secteur privé et des Centrales syndicales oeuvrant dans ce secteur d’activités de l’économie togolaise ont convenu ce 31 décembre de porter le SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) togolais de «35.000 à 52.500 fcfa, à compter du 1er janvier 2023».

Des rencontres entre les sept principales Centrales syndicales du Togo, des représentants de l’AGET (Association des Grandes entreprises du Togo), de la CCIT (Chambre de commerce et d’industrie du Togo), du CNP (Conseil national du patronat) ces 24 et 30 décembre 2022 à Lomé ont accouché d’une proposition de revalorisation du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) togolais de «35.000 à 52.500 fcfa, à compter du 1er janvier 2023». C’est ce que détaille un communiqué conjoint publié dans la soirée de ce 31 décembre et dont «aLome.com» a reçu copie.
Le communiqué final issu de ce consensus a été signé par A. Palanga (Secrétaire général de la Centrale CNTT), porte-parole des travailleurs à ces rencontres précitées, et Laurent Coami Tamegnon du CNP-Togo. Ces partenaires du «Dialogue social» au Togo ont par ailleurs convenu de la poursuite permanente «du Dialogue social et de continuer à œuvrer dans le même sens pour l’amélioration des conditions des travailleurs togolais» dans le secteur privé.

«Si nous parlons du SMIG au Togo, c’est essentiellement dans le secteur privé, car dans la Fonction publique togolaise, il n'y a pas de salaire qui soit en deçà du SMIG (…) La question du SMIG doit donc être abordée dans un esprit de négociation sociale entre les organisations syndicales des travailleurs et les organisations professionnelles des employeurs. Nous les encourageons, en tant que Gouvernement, à accélérer les discussions et réflexions pour qu’elles aboutissent le plus rapidement possible», avait encouragé le ministre Bawara sur ce sujet.

Un Forum national du dialogue social tenu les 10 et 11 novembre derniers à Kara (420 km au nord de Lomé) et regroupant les composantes du Conseil national du «Dialogue social» a permis de préparer le terrain à la proposition publiée ce 31 décembre 2022 autour du SMIG au Togo.


Akoyi A. & Edem G.
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