Au détour d’un décryptage du message de vœux 2023 de Faure Gnassingbé sur une radio locale ce 3 janvier, l’un des porte-paroles du gouvernement togolais, Pr Akodah Ayewouadan s’est aussi attardé sur le retard dans la recomposition de plusieurs institutions togolaises.
La HAAC (Haute autorité de la Communication), la CNDH (Commission des droits de l’Homme), la Cour des Comptes, la Cour constitutionnelle sont des institutions qui sont en attente d’un renouvellement depuis plusieurs mois ou dont la composition doit être complétée. Le Parlement du Togo, au titre de la Constitution de 1992, a une partition à jouer dans la vie de ces institutions en désignant une partie de leurs membres. «Le retard constaté dans le renouvellement de ces institutions est une situation conjoncturelle. Dans le cas de certaines de ces institutions, le processus de recomposition a été suspendu, mais il va reprendre à la rentrée parlementaire en mars 2023. L’arrêt de ce processus précité est dû à un certain nombre de facteurs» sur lesquels le ministre Ayewouadan n’a pas voulu s’étendre.
En attendant leur renouvellement ou leur composition complète, les institutions de la République sus-décrites continuent d’évacuer les affaires courantes.