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Le silence officiel autour de certaines incursions terroristes dans le nord-Togo cache toute une dynamique de riposte, selon le Gouvernement

Publié le mardi 3 janvier 2023  |  aLome.com
F.
© Autre presse par Gouvernement (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
F. Gnassingbé s’est entretenu avec les troupes de l’Opération militaire Koundjoaré (dispositif qui sert de bouclier entre le Togo et le Sahel).
Namoundjoga dans le Kpéndjal-Ouest, le 08 février 2021. F. Gnassingbé s’est entretenu avec les troupes de l’Opération militaire Koundjoaré (dispositif qui sert de bouclier entre le Togo et le Sahel).
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L’Etat du Togo a de nouveau été interpellé ce 3 janvier par l’entremise du ministre Akodah Ayewouadan (des Médias et de la Communication) sur son silence autour de récentes incursions djihadistes dans le nord-Togo.

Aux dires du ministre Ayewouadan, l’Armée et le pouvoir central togolais n’orchestrent pas une omerta autour des faits et gestes terroristes au Togo. L’Etat reste disposé à fournir des «informations utiles pour informer la population sur le sujet», mais ne peut prendre le risque de fournir à des adversaires diffus des arguments pour se faire taper dessus par la suite, a tenté d’expliquer ce porte-parole du Gouvernement. Une stratégie qui procède selon cet officiel de la «mesure et de la pudeur» sur la thématique sensible du terrorisme. Et d’assurer que «contrairement aux apparences et aux critiques, Faure Gnassingbé est régulièrement aux côtés des Forces de défense et de sécurité, sur le terrain, pour continuer à combattre les agressions extérieures».

«La sécurité est la première obligation d’un Etat, le Togo a besoin de la contribution et de l’union de tous ses fils et filles sur le sujet», a en outre précisé le ministre Ayewouadan.

Plusieurs nébuleuses terroristes dont le JNIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) étendent ces derniers mois leurs rayons d’action dans la zone des 3 frontières couvrant le sud du Faso, le nord du Togo et du Bénin. En novembre 2022 à Tiwoli et à Kpekpakandi (dans la Région des Savanes), des éléments des Forces de sécurité et de défense du Togo «ont essuyé deux différentes attaques complexes qui ont été meurtrières», de l’avis de plusieurs spécialistes régionaux du terrorisme. Sur le plan interne, malgré plusieurs relances de médias locaux, l’information autour de ces attaques «n’a ni été confirmée ni été infirmée» officiellement jusqu’à ce jour.

Le Togo a essuyé la première attaque terroriste sur son sol fin novembre 2021, à Sanloaga (dans les Savanes).

Akoyi A.
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