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Démantèlement d’une organisation qui a envoyé depuis les Canaries plus de 5.000 tonnes de déchets électroniques dangereux à plusieurs pays africains

Publié le mercredi 4 janvier 2023  |  AFP
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Une 2e inauguration lance officiellement les activités du poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu
26 octobre 2018. Noépé-Akanu. Une 2e inauguration lance officiellement les activités du poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu, en présence de Nana Akufo-Addo, Faure Gnassingbé et du Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude K. Brou. Les travaux de cette infrastructure couvrent 17 hectares. Ils ont été financés par l’Union européenne (UE) pour 7 milliards de Fcfa. Ce poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu est composé d’un parking pour poids lourds, d’un bureau des douanes, d’un autre pour les services d’immigration et de logements pour les fonctionnaires.
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Les autorités espagnoles ont annoncé mardi le démantèlement d'une organisation qui a envoyé depuis les îles Canaries plus de 5.000 tonnes de déchets électroniques dangereux à plusieurs pays africains, dont le Sénégal, le Nigeria, la Mauritanie et le Ghana.


Les douanes et la Garde civile espagnoles ont "démantelé" une "organisation criminelle qui, durant les deux dernières années, avait réussi à envoyer depuis l'île (espagnole) de la Grande Canarie vers l'Afrique plus de 5.000 tonnes de déchets dangereux d'appareils électroniques, obtenant un bénéfice économique de plus d'un million et demi d'euros", a indiqué le ministère des Finances dans un communiqué. Ces déchets contiennent des substances et des gaz qui abîment la couche d'ozone et contribuent au réchauffement climatique, ajoute le communiqué. Ils étaient envoyés par bateaux, "principalement" en Mauritanie, au Nigeria, au Ghana et au Sénégal.

Les autorités ont arrêté 43 personnes "pour des délits présumés contre l'environnement, faux et usage de faux, et appartenance à une organisation criminelle". Cette dernière "retirait les déchets de la filière légale" à l'aide d'une "supposée entreprise de gestion qui falsifiait des documents sur la provenance et la gestion", ont détaillé les autorités.

Ces déchets étaient ensuite présentés comme des articles d'occasion pour être envoyés à ces pays africains. Or ces rebuts, qui contiennent notamment du mercure, du plomb, du cadmium, de l'arsenic et du phosphore, doivent être remis à des entreprises autorisées pour leur décontamination.
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