Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Trois innovations majeures inscrites dans le nouveau Code togolais de la presse qui changent l’environnement médiatique local

Publié le mercredi 4 janvier 2023  |  aLome.com
La
© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
La loi sur le Code de la presse votée et promulguée en janvier 2020 sera appliquée dans son intégralité à partir du 07 janvier (HAAC).
Lomé, le 04 janvier 2023. Siège de la HAAC. La loi sur le Code de la presse votée et promulguée en janvier 2020 sera appliquée dans son intégralité, après un moratoire de trois ans accordé aux acteurs du paysage médiatique togolais pour se conformer aux nouvelles dispositions. Un rappel formel et officiel opéré par la HAAC (Haute autorité de l’audiovisuel et de la Communication). Badjibassa Babaka rapporteur de la HAAC.
Comment


La loi n°2020-001 du 07 janvier 2020 relative au nouveau «Code de la presse et de la communication» en République togolaise entre en vigueur dans son intégralité ce 07 janvier, trois ans après sa promulgation. La HAAC (Haute autorité de l’audiovisuel et de la Communication) a explicité, ce 4 janvier à Lomé devant des professionnels du secteur, les grandes innovations induites par cette loi.

Le nouveau texte de loi encadre l’exercice du métier de journaliste et autres professions affiliées via trois innovations importantes. Celles-ci concernent le «statut du promoteur de presse», le statut et la qualification du «professionnel de la presse» et la «qualification du Directeur de Publication», conformément aux articles 17 à 20, 49, 50, 69 et 97 du nouveau Code.

Les nouvelles conditions d’exercice du métier de journaliste ont été exposées dans les détails par le rapporteur de la HAAC, Badjibassa Babaka ce 4 janvier. La nouvelle loi n’autorise plus les personnes physiques à être promotrices d’organes de presse écrits ou en ligne. Une disposition qui aligne ces nouvelles conditions sur celles qui régissent déjà les organes de presse audiovisuels (radio et télévision). «Autrefois, une personne physique pouvait créer une organe de presse. Désormais, c’est une entreprise, une société de presse qui a qualité pour le faire, conformément aux textes de l’OHADA (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires)», insiste ce membre de la HAAC.

La deuxième innovation concerne la qualification de professionnel de la presse et de la communication. Pour être qualifié de «journaliste, il faut avoir été formé dans une école ou un institut de formation de journaliste agréé par l’Etat, ou être titulaire d’une licence de l’enseignement général dans une quelconque discipline, et avoir exercé dans un organe pendant trois ans au moins. Ou alors disposer d’un BTS (Brevet de technicien supérieur) et avoir travaillé pendant cinq ans au moins dans un journal.

Les techniciens de médias et autres auxiliaires de presse devront nécessairement être ingénieurs de formation dans le domaine de médias, ou être bacheliers et cumuler dix ans d’expérience dans l’écosystème médiatique. Par ailleurs, pour accéder au rang de «Directeur de publication ou de rédacteur en chef» et diriger un organe de presse, tout journaliste professionnel reconnu comme tel doit avoir capitalisé sept ans dans la fonction de simple journaliste.

La HAAC va publier dans les prochains jours la liste complète de tous les organes d’information opérant sur le territoire togolais et en règle avec le nouveau Code de la presse.



Kodjo T. & Akoyi A.
Commentaires