À la suite de la visite du président togolais à Bamako le 4 janvier, Umaro Sissoco Embaló a déclaré que le Mali ne serait pas sanctionné dans l’immédiat par l’institution sous-régionale.
Le président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Umaro Sissoco Embaló, a assuré qu’il n’y aurait pas de sanctions contre le Mali dans l’immédiat malgré l’ultimatum qui avait été fixé, et ce pour laisser la médiation togolaise travailler à la libération des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali depuis juillet.
Ces soldats, soupçonnés par Bamako d’être «des mercenaires», ont été condamnés le 30 décembre à vingt ans de réclusion criminelle, sachant que les chefs d’État ouest-africains avaient laissé à la junte malienne jusqu’au 1er janvier pour les libérer.
«Une question de bon sens»
Le chef de l’État bissau-guinéen a déclaré qu’il fallait du «temps pour [permettre] à la médiation togolaise de faire son travail, afin de résoudre le problème». «C’est juste une question de bon sens», a-t-il ajouté.
Le président togolais, Faure Gnassingbé, était pendant ce temps en visite à Bamako. «Il a plaidé la grâce présidentielle», a assuré à un responsable de la présidence malienne. Il a ensuite fait une courte escale à Abidjan, où il a rencontré le président ivoirien, avant de regagner Lomé.... suite de l'article sur Jeune Afrique