Les gouvernements africains devraient honorer leurs engagements de renforcer leur soutien budgétaire aux services de planification familiale, ont fait valoir mercredi des représentants du secteur de la santé.
Ces représentants, experts et décideurs réunis à Nairobi pour passer en revue les progrès en matière de contrôle de la population ont convenu qu’étendre l’accès aux moyens de contraception était essentiel pour le développement durable en Afrique.
« Des progrès considérables ont été réalisés en matière de contrôle de la population, toutefois l’Afrique reste le continent qui connaît la plus forte incidence de grossesses non désirées, en raison de la pauvreté, de l’ignorance et du manque d’accès aux services de planification familiale », a déclaré le ministre kényan de la Santé, James Macharia.
Les dirigeants africains ont adopté lors du sommet des chefs d’État de l’Union africaine en février une position commune visant à redonner plus d’ampleur à leurs investissements dans les services de planification familiale.
Les présidents et ministres de la santé ont convenu que les interventions en matière de planification familiale devaient être intégrées dans des programmes de développement nationaux, a déclaré M. Macharia.
« Les chefs d’État et décideurs politiques ont répondu à l’appel à améliorer l’accès aux services de planification familiale pour les femmes marginalisées et les jeunes, afin de réduire le nombre de grossesses non désirées et d’avortements clandestins », a souligné M. Macharia.
Il a ajouté que les grossesses non désirées étaient responsables d’un grand nombre d’abandons de la scolarité au lycée pour les femmes, et en conséquence, qu’elles contribuaient à la pauvreté et au sous-développement.