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Revalorisation du SMIG et du SMAG togolais: le Gouvernement promet un accompagnement graduel aux employeurs du secteur privé

Publié le jeudi 5 janvier 2023  |  aLome.com
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© Autre presse par Parlement du Togo
Les députés togolais ont voté à l’unanimité onze projets de loi de ratification des ordonnances prises par l`exécutif depuis la détection du 1er cas du coronavirus en terre togolaise.
Lomé, le 20 décembre 2022. Septième séance plénière de la 2è Session ordinaire de l’année 2022 du Parlement. Les députés togolais ont voté à l’unanimité onze projets de loi de ratification des ordonnances prises par le pouvoir exécutif depuis la détection du 1er cas du coronavirus en terre togolaise en mars 2020. Kanka-Malik Natchaba (ministre, Secrétaire Général du Gouvernement).
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Plusieurs voix continuent de s’élever dans le secteur privé togolais pour demander des accompagnements diversifiés de l’Etat dans l’application du nouveau SMIG (Salaire minimum interprofessionnel garanti) et SMAG (Salaire minimum agricole garanti). Ce 5 janvier, l’Etat a encore tenté de rassurer ces employeurs.



«Nous encourageons la formalisation grandissante de l’économie togolaise via la revalorisation du SMIG et du SMAG, non pas forcément pour fiscaliser le secteur privé de notre pays», tempère Malick K. Natchaba, ministre et Secrétaire général du Gouvernement. «L’employeur devra certes payer un peu plus ses employés. Dans le budget de l’Etat du Togo, gestion 2023, l’impôt sur le revenu des personnes physiques a été réduit pour accompagner les employeurs», précise par ailleurs le ministre Natchaba.

Une chose est certaine, poursuit le Secrétaire général du Gouvernement, «l’Inspection du travail va faire des contrôles autour de l’application du SMIG et du SMAG. Il y aura un accompagnement pédagogique qui sera suivi de contrôles. La pédagogie sera privilégiée via l’action des organisations patronales et de la Chambre de commerce et d’industrie».

«L’application du SMIG relève d’un dialogue, il faut des discussions sectorielles dans les entreprises du privé. Des ministères dédiés travaillent avec les PME-PMI togolaises sur le sujet. Le travail doit être collectif, la solidarité autant», en privilégiant les avancées du pays sur le plan social, a estimé de son côté Pr A. Ayewouadan, ministre de la Communication et des Médias.

«Le SMIG et le SMAG sont fixés à 302,89 fcfa/heure soit 52.500 fcfa/mois sur toute l’étendue du territoire national et pour toutes les branches d’activité économique à compter du 1er janvier 2023», dispose clairement un arrêté signé par le ministre de la Fonction publique, G. Bawara.



Akoyi A.
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