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Après la médiation réussie du Togo au Mali: plusieurs voix plaident de nouveau pour l’élargissement des «actuels détenus politiques togolais»

Publié le lundi 9 janvier 2023  |  aLome.com
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Faure Gnassingbé assiste à la grande prière de la Tabaski 2018 à Lomé
Lomé, le 21 août 2018. Terrain de football du Lycée de Tokoin. Faure Gnassingbé assiste à la grande prière de la Tabaski 2018, en offrant à cette occasion 1.300 exemplaires du Coran à la communauté musulmane du Togo frappée ces dernières semaines à Lomé par 5 incendies de mosquées et d’exemplaires du Coran. Faure Gnassingbé, Président du Togo.
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Après la médiation réussie de Faure Gnassingbé qui a permis de gracier 49 militaires ivoiriens au Mali, plusieurs voix politiques s’élèvent de nouveau dans son pays pour exiger plus de justice sur plusieurs plans.

Plusieurs revendications vindicatives s’élèvent dans la classe politique togolaise depuis ce 9 janvier 2023. «Regardons aussi l’interne ! Je suis ‘emprisonné’ au Togo à travers mon dénuement, la vie chère, l’immobilisme politique, économique, et social dans notre pays depuis plusieurs années», réagit Togbui Dagban du parti CAR (Comité d’action pour le renouveau), tout en se félicitant de la conclusion heureuse de «l’affaire des militaires ivoiriens» grâce au Togo.

«Faure Gnassingbé s’engage au Mali pour obtenir des libérations de prisonniers ivoiriens! Quelle est cette charité ordonnée qui commence chez autrui?», s’interroge dans le même sens Jean-Sylvanus Olympio (opposant vivant dans la diaspora togolaise en Europe).

Selon plusieurs partis politiques d’opposition et diverses organisations de la société civile togolaise, «ces détenus se chiffrent à plus d’une centaine et certains sont en prison depuis 2017». «Faure Gnassingbé se démène avec beaucoup d’énergie pour s’offrir une légitimité diplomatique. Pour sa légitimité aux yeux des Togolais, il n’en a pas et il s’en fout visiblement. La libération des 46 militaires ivoiriens par les autorités maliennes est une bonne nouvelle pour la Côte d’Ivoire et le Mali. Les deux pays doivent maintenant renouer avec leurs séculaires relations normales de bon voisinage», critique et constate aussi Nathaniel Olympio, actuel leader du ‘Parti des Togolais’.

Au-delà de la critique, d’autres opposants proposent des actions concrètes pour obtenir «la libération des actuels détenus politiques au Togo» sur le court terme. C’est le cas de Fovi Katakou, activiste proche de l’opposition togolaise. «Pour une libération immédiate de nos détenus politiques et d’opinions, nous proposons une campagne citoyenne de libération du 09 au 15 janvier sur les réseaux sociaux. Car avec la libération des Ivoiriens (…), rien n’explique le maintien des prisonniers politiques et d’opinion togolais en prison. Nous pensons que si nos frères et sœurs sont encore en prison, c’est à cause de notre silence, indifférence, inaction. Si nous tous, nous levons nos voix et agissons maintenant, nous allons obtenir leur libération», suggère Fovi Katakou. Avant de rappeler: «Ces frères et sœurs meurent à petit feu en prison. Certains sont gravement malades».

Réagissant sur cette récurrente réclamation de «l’élargissement des actuels détenus politiques togolais», le ministre togolais des Droits de l’Homme, Eninam Trimua, a convié les uns et les autres à tempérer leur impétuosité dans leurs critiques de ces détentions. Et les a invités à prendre ces détentions «cas par cas tout en laissant le temps à la justice» de faire son travail.



Akoyi A. & A. L.
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