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Succès de la médiation du Togo au Mali: 11 OSC togolaises demandent à Faure Gnassingbé de «libérer les dizaines de prisonniers politiques togolais»

Publié le lundi 9 janvier 2023  |  aLome.com
Bavures
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Bavures policières pendant l`état d`urgence sanitaire et mort tragique de Madjoulba: la LTDH et l`ASVITTO tirent la sonnette d’alarme
Lomé, le 07 mai 2020. Siège du SYNPHOT à Avénou. Bavures policières pendant le couvre-feu de l`état d`urgence sanitaire et mort tragique du Colonel Madjoulba: la LTDH et l`ASVITTO tirent la sonnette d’alarme. Kao Atcholi de l`ASVITTO.
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L’affaire des «détenus politiques togolais» revient au-devant de la scène politique au Togo, trois jours après la «grâce avec remise totale de peines» accordée par le Président malien à 49 soldats ivoiriens via une médiation de Faure Gnassingbé.

A travers un communiqué laconique publié ce 09 janvier, 11 organisations togolaises de la société civile spécialisées dans la défense et la promotion des droits humains ont dans un premier temps «félicité Faure Gnassingbé pour ses efforts diplomatiques». Et «l’invitent à présent, à titre personnel, à se consacrer aux priorités nationales, notamment les crises sécuritaire et sociopolitique, avec la lancinante question de la libération de plus de la centaine de prisonniers politiques au Togo».

Dans un second temps, ces 11 OSC ont justifié leur requête pressante à l’endroit de Faure Gnassingbé. «Il va sans dire que par définition, aucune diplomatie ne peut réellement et effectivement être agissante si elle n’est protectrice des intérêts des populations du pays qui la mène. A moins d’être une diplomatie de façade», ont détaillé ces 11 OSC. Avant de conclure en soulignant que les «missions de bons offices offertes à l’étranger par le Togo ne doivent ni prendre le pas sur, ni occulter les intérêts et besoins vitaux des Togolais».

Selon plusieurs partis politiques d’opposition et diverses organisations de la société civile togolaise, «ces détenus précités se chiffrent à plus d’une centaine et certains sont en prison depuis 2017». D’autres opposants du Togo classent dans ce lot de «détenus» le frère consanguin du Président togolais, Kpatcha Gnassingbé, qui purge depuis avril 2009 une peine judiciaire pour «tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat» requalifiée en jugement de «complot contre la sûreté de l’Etat».

Réagissant à cette récurrente réclamation de «l’élargissement des actuels détenus politiques togolais», le ministre togolais des Droits de l’Homme, Dr Eninam Trimua, a convié les uns et les autres à tempérer leurs critiques de ces détentions. Et les a invités à prendre ces détentions «cas par cas tout en laissant le temps à la justice» de faire son travail.

Akoyi A. & A. L.
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