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Togo/Paix et sécurité: 1667 incidents enregistrés par le Système national d’alerte précoce de WANEP-Togo de 2020 à 2022

Publié le mercredi 11 janvier 2023  |  Societe civile Media
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Vue aérienne du chantier de la route Lomé-Vogan-Anfoin
Lomé, le 27 novembre 2017. Vue aérienne du chantier de la route Lomé-Vogan-Anfoin.
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Au Togo, 1667 incidents ont été enregistrés ces trois dernières années par la branche nationale du Réseau Ouest africain pour l’Édification de la paix (WANEP-Togo). C’est ce qui ressort de la synthèse des défis sécuritaire et des zones à risque tiré du Rapport sécuritaire tri-annuel 2020-2022 (basé sur les données du Système National d’Alerte Précoce/National Early Warning System, NEWS) présentée par cette organisation ce mardi 10 janvier aux médias et aux partenaires.

Lancé en 2013 par WANEP-Togo, le système national d’alerte précoce (NEWS-Togo), mis en œuvre avec l’appui de deux partenaires de base que sont la coopération Autrichienne pour le Développement (ADA) et la Coopération Suédoise (SIDA), a pour objectif d’alerter sur les défis liés à la paix et à la sécurité et de proposer aux décideurs des actions de réponse possibles. Cet outil est basé sur 50 indicateurs regroupés en 04 grandes thématiques à savoir : Crime et extrémisme violent, Démocratie et Gouvernance ; Femmes, Paix et Sécurité et Sécurité Environnementale.

Ainsi donc, lors des trois dernières années, 1667 incidents, portant sur les thématiques susmentionnées, ont été enregistrés par NEWS-Togo dont 350 en 2020, 409 en 2021 et 908 en 2022.

«De l’analyse de ces incidents enregistrés en se référant aux indicateurs, il se dégage 12 zones à risque de niveau élevé. Il s’agit du Golfe, Agoè-Nyivé, Zio, Est-Mono, Tchamba, Tône, Cinkassé, Tandjouaré, Kpendjal, Kpendjal-ouest, Oti et Oti-Sud. A cela, s’ajoutent 13 autres zones à risque de niveau moyen à savoir Lacs, Vo, Yoto, Bas-Mono, Kloto, Ogou, Amou, Anié, Tchaoudjo, Assoli, Bassar, Dankpen, Doufelgou», précise Da-do Nora Noviékou-Amedzenu, Coordinatrice nationale de WANEP-Togo.


Principaux problèmes qui menacent la paix et la sécurité

Des données ressorties par le système NEWS-Togo, on retient que 7 principaux problèmes menacent la paix et la sécurité du Togo. Il s’agit des attaques terroristes qui, malheureusement, se multiplient ces derniers mois à l’extrême nord du Togo ; des actes de criminalités parmi lesquels les braquages, cambriolages, vols à main armée, assassinats, meurtres etc ; ou encore des conflits liés à la transhumance, au foncier, à la chefferie traditionnelle et à la politique.

«Les violences basées sur le genre (VBG) qui se caractérisent entre autres par le viol et les violences physiques constituent également un lot non négligeable de ces problèmes. A cela, il faut ajouter l’augmentation de la présence des enfants dans les rues qui devient très préoccupant. Les accidents de circulations, les suicides, les noyades et les inondations sont aussi à compter parmi les problèmes qui menacent la paix et la sécurité», indique Yendoukoa Aimé Kombaté, Chargé du programme Alerte Précoce et Prévention des Conflits à WANEP-Togo.

WANEP-Togo appelle à l’engagement de chaque acteur

Les défis liés à la paix et à la sécurité sont nombreux, et en dépit des actions menées par WANEP-Togo, un travail énorme reste à faire pour réduire les risques sécuritaires. L’organisation en appelle donc à plus d’engagement de la part de chaque acteur.

Cet engagement, estime l’organisation, passe par un certain nombre d’actions à savoir : la réalisation d’actions concertées et renforcées dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Prévention et de Lutte contre l’extrémisme Violence ; la mutualisation des ressources et interventions entre acteurs engagés dans le renforcement de l’architecture nationale de paix au Togo, avec un accent sur les défis politiques, sociaux, économiques, et sanitaires ; l’intensification des actions de prévention et de résolution pacifiques des conflits récurrents (transhumance, fonciers, chefferies, politiques….) avec une priorité sur les 25 zones à risque précitées.
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