Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Le 3è vice-président du Parlement togolais plaide pour la libération des derniers détenus politiques

Publié le vendredi 13 janvier 2023  |  aLome.com
F.
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
F. Gnassingbé prononce son 1er discours sur l`état de la nation depuis 2006 devant le Parlement
Lomé, le 26 avril 2019. Session spéciale du Parlement. Faure Gnassingbé prononce son 1er discours sur l`état de la nation depuis 2006 devant le Parlement. Un évènement marqué pour la 1ère fois par la présence du chef de file de l`opposition, Gilchrist Olympio. Député Sena Alipui de l`UFC.
Comment



3è vice-président du Parlement du Togo, Sena Alipui (membre du parti UFC) plaide pour la «libération des derniers détenus politiques togolais», en sollicitant la grâce présidentielle.


«Toutes les personnes interpellées pour des faits politiques ont déjà été libérées grâce à l’intervention du CPC (Cadre permanent de concertation), il n’en reste que 2 ou 3 à ma connaissance. J’ai personnellement plaidé pour la libération de l’ex-ministre Djimon Orè (transfuge de l’UFC)», a confié ce 12 janvier Sena Alipui sur une radio locale. Tout en précisant au passage que «certains politiciens locaux se sont retrouvés en prison pour des affaires de droit commun».

«L’UFC fait la diplomatie de couloir envers le pouvoir togolais, autour d’un certain nombre de questions politiques (dont celle des exilés politiques). Nous en appelons à la magnanimité du Chef de l’Etat et à la grâce présidentielle, même si en amont, la justice a fait son travail; c’est un appel du cœur. Djimon Orè et Jean-Paul Oumolou (activiste de l’opposition) n’ont-ils pas suffisamment payé pour les actes qui les ont menés en prison?», a encore ajouté ce député, conseiller spécial du président de l’UFC, actuel chef de file de l’opposition togolaise, Gilchrist Olympio.

Selon plusieurs partis politiques d’opposition et diverses organisations de la société civile togolaise, «les actuels détenus politiques au Togo se chiffrent à plus d’une centaine et certains sont en prison depuis 2017». D’autres opposants du Togo classent dans ce lot de «détenus» le frère consanguin du Président togolais, Kpatcha Gnassingbé, qui purge depuis avril 2009 une peine judiciaire pour «tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat» requalifiée en jugement de «complot contre la sûreté de l’Etat».


Akoyi A.
Commentaires