La DMK va organiser de nouveaux meetings à Lomé après la tenue de son rassemblement pacifique du 14 janvier dernier

Publié le mardi 17 janvier 2023 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
1er meeting de la DMK tenu à Lomé depuis l`organisation de la présidentielle de février 2020.
Lomé, le 14 janvier 2023. Bè-Kondjindji. 1er meeting de la DMK tenu à Lomé depuis l`organisation de la présidentielle de février 2020.

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72h après la tenue à Lomé le 14 janvier dernier du premier meeting de la DMK (Dynamique Mgr Kpodzro) depuis février 2020, plusieurs de ses leaders annoncent plusieurs activités politiques imminentes dans la capitale togolaise, sans avancer de dates.

Les partis et OSC (Organisations de la société civile) membres de la DMK entendent tenir dans les prochains jours et semaines de nouvelles activités publiques dans la capitale togolaise. Une opinion recueillie ce 17 janvier par «aLome.com» auprès de plusieurs responsables de partis membres ou proches de la DMK. «Notre 1er rassemblement à Lomé depuis 2020 s’est tenu sans aucun incident. Notre pays est dans un état catastrophique sur plusieurs plans. Nous allons donc continuer à œuvrer pour ne plus prêter le flanc à nouveaux hold-up électoraux au Togo, et plaider pour le retour des exilés et la libération des détenus politiques», explique B. Adjamagbo-Johnson (Coordinatrice de la DMK). Toutes choses qui commandent aux yeux de ce leader politique de poursuivre «la dynamique des activités publiques, à l’image du meeting du 14 janvier».

«Nous n’avons pas abandonné notre revendication post-électorale de février 2020, mais nous adaptons nos revendications politiques à l’évolution de l’actualité nationale depuis trois ans. Nous sommes constants autour de ce cap», appuie dans le même sens F. Attisso, autre leader de la DMK et 1er responsable du parti «Le Togo Autrement».

Président du parti «Les Démocrates», Nicodème Habia partage aussi l’avis de la reprise des activités politiques de la DMK à Lomé. Il exhorte les partis d’opposition à «fusionner de nouveau leurs énergies pour défendre des causes chères aux populations togolaises éprises de démocratie». Et confie «être prêt à se plier de nouveau à une grève de la faim pour exiger cette fois-ci la libération des actuels détenus politiques au Togo».

Depuis février 2020, les lettres d’information de la DMK déposées auprès des autorités compétentes en prévision de la tenue de meetings recevaient comme feedbacks officiels «des interdictions au nom de la lutte nationale contre la Covid-19 et le terrorisme». Des interdictions formulées par le ministère de l’Administration territoriale et la Préfecture du Golfe.

Akoyi A. & A. L.

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