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Promotion des Droits de l’Homme au Togo : L’Union Européenne finance trois projets à coût de 841,6 millions de FCFA
Publié le jeudi 6 mars 2014  |  Telegramme228


© Autre presse par DR
Christophe Courtin, chef du projet de l’UE


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Togo -
La lutte pour rendre effective les Droits de l’Homme au Togo, c’est un travail de tous les jours. Pour confirmer une nouvelle fois son accompagnement à l’Etat togolais sur ce chantier, la Délégation de l’Union Européenne au Togo, a, à travers une cérémonie solennelle, rendu public hier mardi le financement de trois projets initiés par des ONG togolaises. La cérémonie a eu lieu au siège de la Délégation à Lomé sous la présidence de son Chef, Nicolas Berlanga-Martinez.

Il s’agit donc du projet « d’appui à la promotion d’une justice restauratrice pour enfant au Togo » du Bureau Nationale Catholique de l’Enfance (BNCE), du projet de « soutien des défenseurs des Droits de l’Homme contre le mauvais traitement systématique des jeunes en conflit avec la loi et pour un meilleur accès à la justice » de Y Care International et son partenaire Union Chrétienne des Jeunes Gens (UCJG) et du projet « quartier d’avenir » de Handicap International. Des projets dont le coût global de financement est respectivement de 187 millions de F CFA pour deux ans, de 326,6 millions de F CFA pour trois ans et de 328 millions de F CFA pour trois ans également.

M. Berlanga-Martinez a tenu à souligner que « L’UE considère comme l’une de ses priorités la protection et le respect des Droits de l’Homme dans sa politique extérieure avec les pays tiers ». Et « c’est en travaillant ensemble, institutions publiques, société civile et partenaires que nous complèterons la mosaïque d’une société togolaise inclusive où tous les citoyens y compris les détenus ou ceux qui sont socialement dirigés à l’être, trouveront leur place », a-t-il fait savoir.

Pour ce qui est du projet de Handicap International, il comportera dans sa phase d’exécution trois volets et conduira à la prison civile de Lomé, Kara et Dapaong. « L’amélioration des conditions de détention, l’appui des détenus pour une meilleure connaissance de leur droit et l’intervention à la fois avec les détenus en vue de leur libération pour une meilleur réinsertion ». « On va travailler avec les différents acteurs en milieu carcérale à travers l’élaboration des projets de vie pour favoriser le retour des détenus », a déclaré Cécile Roy, représentante de Handicap International.

Quant au BNCE Togo, son projet est inspiré, à en croire son président, Emmanuel Attivon, du fait qu’« il y a tout un travail à faire qui relève du domaine de la réinsertion sociale et professionnelle ». Pour sa part, l’UCJG s’intéressera aux jeunes en conflit avec la loi. « Il s’agit d’un projet dont l’objectif est de favoriser l’accès au droit des jeunes en conflit avec la loi dans les régions maritimes, des plateaux, centrale et de la Kara » a informé Edem Sowu, président de cette ONG.

Les documents de ces financements signés entre les responsables de ces ONG et le Chef de la Délégation de l’UE au Togo, place au travail pour rendre un visage un peu plus humain au milieu carcéral togolais.

P.S, Lomé

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