Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article
Diplomatie

La République togolaise signe la Convention MEDICRIME

Publié le lundi 23 janvier 2023  |  Conseil de l'Europe
La
© aLome.com par Parfait
La Police présente d`importantes saisies de médicaments contrefaits.
Lomé, le 22 septembre 2015. Direction générale de la Police. 22 tonnes de médicaments contrefaits en provenance du Nigeria, saisies les 16 et 19 septembre derniers par la police, ont été présentées aux médias.
Comment



Aujourd'hui, la République togolaise a signé la Convention MEDICRIME. Au total, il y a 21 Parties à la Convention et 18 autres sont signataires. La République togolaise est le 8ème pays africain à avoir signé la Convention MEDICRIME.

Le Comité des Parties de la Convention MEDICRIME note que la pandémie de maladie à Coronavirus (COVID-19) a créé des défis sans précédent pour les autorités de tous les Etats membres du Conseil de l'Europe et autres pays. Des défis spécifiques et extrêmes se posent au personnel travaillant dans différents lieux. La protection des systèmes de santé publique et de la santé individuelle repose non seulement sur les professionnels de la santé et les prestataires de services de santé, mais aussi sur tous ceux qui contribuent à protéger la santé publique contre la falsification des produits médicaux et infractions similaires.

Alors que l’épidémie de Covid-19 pose des défis sans précédent au secteur de la santé, le Conseil de l’Europe appelle les gouvernements à la plus grande vigilance face à la contrefaçon ou la falsification de médicaments et de produits médicaux. Face à cette menace, les Etats peuvent s’appuyer sur la Convention MEDICRIME pour préserver la santé publique et cibler les comportements criminels de ceux qui, comme les réseaux criminels, profitent des failles de nos systèmes et de la crise actuelle.

"Ces dernières années, les cas de contrefaçon de produits médicaux et les infractions similaires ont augmenté dans le monde entier. Ces infractions mettent en danger la santé publique et portent préjudice aux patients, tout en sapant leur confiance dans le marché officiel des médicaments. Plus lucratif encore que le trafic de drogue, cette nouvelle forme de criminalité a un avantage indéniable pour les délinquants : ces derniers sont rarement punis ou ne sont condamnés qu’à des peines légères.
Même lorsque les États prennent des mesures strictes pour réglementer la production et la distribution des produits et dispositifs médicaux, ces mesures s’avèrent souvent insuffisantes, notamment quand les réseaux criminels repèrent, dans les législations nationales, des lacunes qui leur permettent de faire des profits substantiels aux dépens de la vie et de la santé de la population. La Convention MÉDICRIME a été élaborée pour protéger les patients vulnérables et leur droit de se procurer en toute sécurité des médicaments de bonne qualité, ainsi que pour lutter contre le crime organisé. En tant que premier et unique traité international s’attaquant à ce problème, la convention vise à poursuivre en justice les responsables de la contrefaçon des produits médicaux et d’infractions similaires, à protéger les droits des victimes et à promouvoir la coopération nationale et internationale."

Gabriella Battaini-Dragoni, Secrétaire Générale adjointe du Conseil de l’Europe
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires