Des groupements apicoles des localités de Fazao, Mèwèdè et Elavagnon-Todji dans la région Centrale ont bénéficié d’équipements apicoles le mardi 24 janvier à Sokodé.
Ces équipements ont été acquis par le ministère de l’Environnement et des ressources forestières, avec l’appui financier du Fonds pour l’éléphant d’Afrique, dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Réduction de l’impact de la pandémie à la COVID 19 sur la conservation des éléphants dans le parc national Fazao-Malfakassa». L’appui à ces groupements apicoles a pour objectif de réduire les menaces et pressions des communautés locales sur les éléphants et leurs habitats dans le parc, en améliorant leurs conditions de vie.
D’un coût total de 19.636 USD, soit près de 58.836.200 F CFA, le matériel est composé de ruches à cadres, de supports métalliques de ruches, d’enfumoirs, de lève-cadres, de brosses à abeilles, de combinaisons, de paires de bottes. Il comporte également des tonnelets plastiques de 100 litres, de balances de portées de 25kg, d’extracteurs manuels, de cires gaufrées, de charmes pour colonisation, de pots à miel, de filtres et de maturateurs.
Ces équipements ont été remis par le ministre de l’Environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari aux groupements «Renaissance» d’Elavagnon-Todji, dans la préfecture de Blitta, « Essossina » de Mèwèdè et «Dazasso» de Fazao dans Sotouboua. Le ministre Foli-Bazi a indiqué que le parc Fazao Malfakassa fait la fierté du pays, étant le seul qui a été efficacement conservé par les populations riveraines, et qui accueille même des troupeaux d’éléphants du Ghana voisin.
«Depuis longtemps nous sensibilisons les populations riveraines à la conservation de tous les animaux qui sont dans ce parc. Et la meilleure façon de les conserver c’est d’éviter la coupe anarchique des arbres et le braconnage. Pour y parvenir il faut que ces populations pratiquent d’autres activités génératrices de revenus, notamment la production du miel», a-t-il indiqué. M. Foli-Bazi a exhorté les groupements bénéficiaires à faire un bon usage de ces équipements pour en tirer le meilleur profit, car dit-il : «Aujourd’hui le miel est vendu aussi bien sur le plan national qu’à l’extérieur du pays».