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Affaire Kadangha, attaques terroristes dans les Savanes: la DMK invite l’Etat togolais à rompre le silence

Publié le vendredi 27 janvier 2023  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
1er meeting de la DMK tenu à Lomé depuis l`organisation de la présidentielle de février 2020.
Lomé, le 14 janvier 2023. Bè-Kondjindji. 1er meeting de la DMK tenu à Lomé depuis l`organisation de la présidentielle de février 2020. Un meeting organisé également pour commémorer les 60 ans de l`assassinat de S. Olympio.
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Les leaders de la DMK (Dynamique Mgr Kpodzro, somme de partis politiques et d’organisations de la société civile), à travers une nouvelle sortie ce 27 vendredi janvier 2023, convient l’Etat togolais à éclairer la lanterne de ses citoyens sur deux sujets sensibles.

«Face à la gravité du séisme qui secoue depuis plus d’un mois le haut commandement militaire de notre pays, le peuple togolais attend que les autorités judiciaires, notamment le Procureur de la République, informe et situe les populations sur les motifs de l’arrestation du général Kadangha», exige la conférence des présidents de la DMK. Ex chef d’état-major des Forces armées togolaises, le général F. Kadagha a été interpellé pour des besoins d’une enquête interne autour de laquelle ni les Armées du Togo ni le Gouvernement ne communiquent depuis deux semaines. La DMK souhaite par ailleurs que pour être crédible, la procédure judiciaire précitée puisse s’étendre «à tous les crimes dont est présumé coupable l’accusé et tous ses complices».

Ces opposants politiques au régime de Faure Gnassingbé regroupés au sein de la DMK exigent également que le Gouvernement fasse le point sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la région des Savanes (nord-Togo).

«L’Etat du Togo livre une guerre contre les incursions djihadistes dans le nord du pays. Et le Gouvernement ne souhaite plus perturber les populations en remontant systématiquement des pertes infligées par l’ennemi aux Forces de défense et de sécurité du Togo, alors même que cet ennemi invisible n’évoque jamais les pertes qu’il essuie dans ses rangs», confie le ministre C. Trimua des Droits de l’Homme, pour répondre aux critiques sur le mutisme gouvernemental.

«Nous ne devons pas nous laisser terroriser par les attaques djihadistes dans le nord-Togo, car c’est le but ultime recherché par les auteurs de ces incursions. Nous devons continuer à vivre au quotidien, en ayant à l’esprit que la lutte anti-djihadiste s’inscrit dans le long terme», défend encore C. Trimua.

Akoyi A.
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