Cette première rencontre entre le chef de l’Etat Faure Gnassingbé et le Chef de file de l’opposition Jean-Pierre Fabre nous laisse sur notre faim. Le président de l’ANC Jean-Pierre Fabre était accompagné de Abi Tchessa (PSR), Aimé Tchaboré Gogué (ADDI) et de Zeus Ajavon (CST). Lors de l’entrevue, les deux antagonistes sont restés sur leurs positions initiales renvoyant la poursuite des discussions au 13 mars prochain chez le Premier ministre Arthème Ahoomey-Zunu.
Déclaration de Jean-Pierre Fabre à la presse
Nous avons rencontré le Chef de l’Etat à ma demande pour échanger sur les reformes institutionnelle et constitutionnelles préconisées par l’APG en vue de l’organisation d’élections libres, équitables, transparentes et démocratiques dans notre pays. Nous avons eu des échanges avec le Chef de l’Etat.
A l’issue des échanges nous lui avons remis un mémorandum qui récapitule nos positions. Le Chef de l’Etat nous a demandé de poursuivre les discussions avec le Premier ministre puisque le PM nous a invités pour des discussions la semaine prochaine, le jeudi 13 mars.
Est-ce que le Chef de l’Etat vous a accordé une oreille attentive ?
Les sujets qui ont fait l’objet de discussions étaient des sujets sérieux et les discussions se sont déroulées dans une ambiance sérieuse.
Quel est le point essentiel dans le mémorandum ?
Nous avons expliqué dans le mémorandum les raisons pour lesquels l’Assemblée nationale ne peut être le cadre pour les discussions sur les réformes.
Quelles sont ces raisons aujourd’hui ?
L’assemblée nationale est le lieu de la loi de la majorité. L’APG préconise le consensus.
Vous avez eu l’occasion de dire au Président de ne pas se représenter en 2015 ?
Ce n’est pas le sujet de discussion, quand le moment viendra, on le dira.
Je dois ajouter que nous avons saisi l’occasion pour exprimer certaines préoccupations s’agissant notamment des jeunes qui sont détenus dans le cadre des incendies des marchés.