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Gestion des infrastructures d’élevage: trente éleveurs de la Centrale formés à Sokodé

Publié le mardi 31 janvier 2023  |  atop.tg
Elevage
© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Elevage d`animaux dans la capitale togolaise
Lomé, le 22 janvier 2016. Un centre d`élevage.
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Trente jeunes et femmes éleveurs de la région Centrale ont été formés en gestion coopérative et en gestion des ateliers écoles d’embouche et des magasins d’aliments du bétail le lundi 30 janvier à Sokodé.

Cette formation a été initiée à leur endroit par la Fédération nationale des professionnels de la filière bétail et viande du Togo (FENAPFIBVTO) dans le cadre du Projet d’appui à l’embouche des ruminants domestiques et la commercialisation du bétail (PERCO). Ce projet est financé par la CEDEAO qui a bénéficié de l’appui financier de la Coopération Suisse (DDC) à titre de contribution au Programme régional d’investissement pour le développement de l’élevage dans les pays côtiers (PRIDEC). Cette contribution de la DDC s’inscrit dans le cadre de l’exécution du Programme d’appui à la commercialisation du bétail en Afrique de l’Ouest (PACBAO).

La rencontre a permis de renforcer la capacité des jeunes et femmes éleveurs en gestion coopérative et en gestion des infrastructures d’élevage. Elle a permis également de former les bénéficiaires sur la commercialisation du bétail, la vente groupée et la contractualisation.

Les participants ont été instruits, entre autres, sur la pérennisation des infrastructures d’élevage et le bon fonctionnement des magasins d’aliments de bétail. Ils ont visité l’école de formation sur les techniques d’embouche et de commercialisation des petits ruminants construite dans le canton de Lama-Tessi grâce au projet. Cette visite a permis aux promoteurs et aux éleveurs de voir ensemble les problèmes à relever dans un bref délai pour pouvoir avancer.

La formation a été assurée par le coordonnateur du projet, Oumorou Ibrahim. Celui-ci a souligné que la finalité est de permettre à ces jeunes et femmes éleveurs d’assurer la bonne gestion de cette école. « Cette école d’échange d’expériences, bâtie sur site de 7 hectares, est équipée de forage, d’enclos, de bergeries, de mangeoires, d’abreuvoirs, d’étables, de broyeurs pour la fabrication de fourrage », a-t-il affirmé. Et d’ajouter « comme toutes ces infrastructures nécessitent une bonne gestion pour leur pérennisation, il était indispensable que nous formions ces éleveurs parce cette école leur appartient et il leur revient de s’organiser et de mobilier la base pour la rendre viable ».

M. Oumorou a également insisté sur la formation de ces éleveurs pour assurer le bon fonctionnement des magasins d’aliments de bétails. « Nous avons des magasins d’aliments de bétails mais il faut que ces magasins soient connus de tous parce qu’on ne peut pas faire l’élevage sans aliments et en plus il faut qu’ils fonctionnent de manière efficace et efficiente, c’est pourquoi nous avons renforcé leur capacité », a-t-il ajouté. Il a également évoqué la formation des éleveurs pour une meilleure commercialisation de leurs produits.

Le président de la FENAPFIBVTO, Alidou Alassani a souligné que « La finalité de ce projet c’est que nous ayons des ovins et des caprins embonpoints qui vont satisfaire la demande sur les marchés tout en permettant aux éleveurs de gagner beaucoup plus de bénéfices ». Il a invité les éleveurs à faire leur cette école afin d’obtenir des résultats qui puissent permettre de booster l’économie du pays. Pour lui, le projet qui est exécuté également dans la région de la Kara et des Savanes vient accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale. Il a rappelé que la FENAPFIBVTO est accompagnée dans ce projet par des partenaires, notamment, l’Entreprise territoire et développement (ETD) qui a construit l’école et l’Ecole supérieure d’Agronomie (ESA) qui assurera la formation des formateurs.

Le président régional des petits ruminants, Samarou Bassarou a exprimé sa gratitude aux initiateurs de ce projet, à leurs partenaires ainsi qu’au gouvernement togolais. Il a promis que les éleveurs joueront leur partition dans la bonne gestion de cette école pour l’atteinte des objectifs visés.

ATOP/MEK/AJA
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