Le géant du numérique français aux 11 milliards d’euros de chiffre d'affaires est présent dans 11 pays du continent avec plus de 2 500 collaborateurs. Mais le groupe a connu des années difficiles. Entre crise de gouvernance, chute en Bourse et l’annonce d’une scission pour juillet 2023, Atos doit relever de nombreux défis pour réussir à générer de la croissance. Et l’Afrique peut être une des solutions. Entretien avec Nourdine Bihmane, co-dirigeant du groupe depuis juin dernier.
Historiquement, Atos est plus présent en Afrique francophone qu’en Afrique anglophone. Le groupe veut continuer à développer ses atouts africains et renforcer sa présence sur le continent : « On compte consolider notre présence dans tous les pays francophones et investir sur certains pays anglophones. Maintenant, ce qu’on remarque, c’est qu’il y a de plus en plus d’opportunités Sud-Sud. Un pays comme le Maroc se positionne sur plusieurs pays africains, mais on peut voir aussi des pays comme le Sénégal ou l’Afrique du Sud qui se développent en Afrique. Donc, notre choix d’investissement accompagnera aussi des investissements et des trajectoires de nos clients. »... suite de l'article sur RFI