Sanctions contre «Liberté» et «Tampa Express»: le Conseil national des patrons de presse convie les acteurs de la presse togolaise à plus de professionnalisme
Le CONAPP (Conseil national des patrons de presse, regroupement d’acteurs privés) a réagi ce 4 février 2023 suite à la publication le 1er février dernier de sanctions infligées à «Liberté» (quotidien) et «Tampa Express» (bimensuel) dans deux affaires différentes, suite à des plaintes judiciaires.
La HAAC (Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication) a sanctionné mercredi dernier «Liberté» et «Tampa Express» en appliquant au 1er une décision de la Cour d’appel de Lomé et dans le second cas après délibération de son bureau.
Il ressort des deux décisions que les journaux sanctionnés «ont manqué à leur obligation de recoupement de l’information dans les articles publiés respectivement le 06 octobre 2022 pour Liberté et du 16 janvier 2023 pour Tampa Express».
«Le CONAPP, tout en déplorant les manquements professionnels ayant conduit à ces deux situations, exprime son regret qu’une issue heureuse ne soit pas trouvée à ces deux affaires à travers un règlement à l’amiable», a fait remarquer ce Conseil de patrons de médias.
Cette faîtière de patrons de presse dans le privé «saisit cette occasion pour appeler chacun à la rigueur dans le traitement de l’information et exhorte les journalistes au respect des règles d’éthique et de déontologie, de même que les textes régissant la profession, pour une presse professionnelle et plus responsable», conclut le communiqué de cette organisation professionnelle de la presse togolaise.
«Liberté» a été sanctionné pour publication d’un article intitulé «Primature: Un homme abattu lors du passage du convoi de Victoire Tomégah-Dogbé». Un article contre lequel le Cabinet du Premier ministre a porté plainte devant le Tribunal de Lomé pour «diffamation».
Le confrère «Tampa Express» de son côté a écopé d’une sanction suite à la parution le 16 janvier 2023 dans ses colonnes d’un article titré «M. Charles Gafan, le tout puissant PDG des filiales du groupe Bolloré au Togo devenu simple salarié de MSC». Charles Gafan (PDG de Togo Terminal) avait aussi porté plainte contre cette publication pour «diffamation et publication de fausses informations».