Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

Gestion du Fonds Covid-19/Rapport de la Cour des comptes: Gerry Taama du NET exige des sanctions fermes à la hauteur des écarts de conduite relevés

Publié le mercredi 8 fevrier 2023  |  aLome.com
10e
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
10e point hebdomadaire de la coordination de gestion de la Riposte nationale contre la Covid-19
Lomé, le 1er juillet 2020. La coordination de gestion de la Riposte nationale contre la Covid-19 était de nouveau devant la presse ce 1er juillet pour son point hebdomadaire (le 10e du genre, à l’Hôtel Lébèné) au sujet de l`évolution de la courbe de la pandémie au Togo. Mohaman Djibril, responsable de la Riposte nationale contre la Covid-19.
Comment


Plusieurs acteurs politiques togolais dénoncent ces derniers jours les graves dysfonctionnements financiers relevés dans le «Rapport d’audit de la Cour des comptes sur la gestion 2020 du Fonds de riposte et de solidarité Covid-19». Gerry Taama, président du parti NET (Nouvel engagement togolais) a aussi associé sa voix à ces dénonciations ce 08 février 2023.

«La lecture de ce Rapport m’a donné des frissons (…) L’argent public et l’argent des dons ont été gaspillés, mal gérés ou détournés, ayons le courage d’appeler les choses par leur nom. Mais pour le moment, il ne s’agit pas de s’agiter. On attend la réaction de celui qui a commandé l’audit», commente sans fards le leader du NET.

«En 2021, j’ai réclamé les comptes sur la gestion du ‘Fonds Novissi’ par interpellation parlementaire. On m’a envoyé balader. La Cour des comptes a aussi subi le même sort. Et pendant ce temps, 779.500.000 fcfa n’ont pas été reversés dans les caisses de l’Etat. 779 millions, vous imaginez ce que cette somme peut faire sur le plan social?», s’alarme encore ce député et écrivain. «C’est la crédibilité de notre pays auprès des partenaires techniques et financiers qui est en jeu. Donc, pour le moment, on ne parle pas. Il faut attendre et regarder, même si ça gratte», s’inquiète en outre l’ancien candidat malheureux à la présidentielle togolaise d’avril 2015.

Il tire de ce constat alarmant la conclusion suivante : «Je m’en remets donc au Chef de l’Etat. C’est impossible de ne rien faire. Il faut des sanctions et des réparations. Que la justice intervienne. Maintenant. Pour nous les vivants».


Akoyi A.
Commentaires