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Les organisateurs du «1er Salon de l’emploi des jeunes au Togo» donnent des précisions sur les grands contours de l’évènement

Publié le jeudi 9 fevrier 2023  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Les organisateurs du «1er Salon de l’emploi des jeunes au Togo» en mars 2023 devant des médias ce jeudi 09 février 2023.
Les organisateurs du «1er Salon de l’emploi des jeunes au Togo» en mars 2023 étaient devant des médias ce jeudi 09 février 2023 à Lomé pour présenter les contours d’un évènement qui se veut didactique dans la recherche d’emploi par les jeunes diplômés au Togo.
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Les organisateurs du «1er Salon de l’emploi des jeunes au Togo» en mars 2023 étaient devant des médias ce jeudi 09 février 2023, à Lomé, pour présenter les contours d’un évènement qui se veut didactique dans la recherche d’emploi par les jeunes diplômés au Togo.



L’emploi des jeunes diplômés togolais sera au cœur d’un Salon qui se tiendra dans les locaux de la «Blue Zone de Cacavéli» à Lomé les 17 et 18 mars prochains. Initié et porté par la «Fondation Piscare», ce premier Salon original par son thème constitue une opportunité pour les diplômés de diverses Universités et Grandes Ecoles privées et publiques d’échanger avec les premiers pourvoyeurs d’embauche que sont les promoteurs d’entreprises.

L’Université de Lomé, le FAIEJ (Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes), l’Agence nationale pour l’emploi et un parterre d’entreprises et d’experts se tiennent aux côtés de la «Fondation Piscare» pour mettre à la disposition des jeunes togolais d’amples informations relatives aux politiques nationales en matière de création d’emplois, aux profils actuels et futurs prisés, la rédaction des demandes d’emploi et les techniques d’entretien d’embauche.

Placée sous le thème central «L’emploi des jeunes diplômés: une responsabilité sociale», la première édition dudit Salon se tient dans un contexte marqué par un faible taux d’insertion professionnelle de milliers de jeunes diplômés déversés chaque année sur le marché du travail au Togo.

Selon des chiffres avancés par Pr Joseph K. Tsigbé (enseignant-chercheur), l’Université de Lomé à elle seule a produit ces 3 dernières années plus de 18 mille étudiants nantis de la Licence fondamentale, toutes options confondues. Pendant que ces néo-diplômés sont à la quête de leur première embauche, certaines entreprises annoncent périodiquement des vacances de postes. Autant les Universités ne forment pas aux profils recherchés par les employeurs, autant le nombre des demandeurs d’emploi dépasse les places disponibles, résument plusieurs études locales sur le phénomène. D’où la nécessité d’adapter les formations aux besoins du marché.

Comme le préconise la première responsable du FAIEJ, Sahouda Gbadamassi, «on peut réduire le taux de chômage dans notre pays en procédant à la formation des jeunes qui ne vont pas circuler de bureau en bureau pour des dépôts de demandes d’emploi, mais capables de s’auto-employer». Il faut amener les jeunes à pouvoir identifier des problèmes autour d’eux et penser à apporter une solution pratique et pragmatique, soutient encore la patronne du FAIEJ.

Les rencontres de 48H entre jeunes diplômés et recruteurs les 17 et 18 mars 2023 se veulent ainsi un outil pour relever le défi de l’emploi, un frein à la fuite des cerveaux en République togolaise. Ils permettront aux nouveaux bacheliers de mieux s’orienter et aux anciens de se réorienter en tenant compte des secteurs à forte absorption de main d’oeuvre. Toutefois, Pr Tsigbé prévient: «Si vous n’avez qu’une Licence fondamentale, ne vous considérez pas comme un diplômé sans emploi».



E. A.
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