Justice/Affaire Beby Amorin contre deux médias locaux: les parties attendues devant le Tribunal de Lomé en mars pour la 2è audience

Publié le lundi 13 fevrier 2023 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Tribunal de Lomé
Lomé, le 05 mars 2017. Vue du Tribunal de Lomé.

Visés par une plainte de Beby B. Amorin, deux journaux togolais («Actu Express» et «Triangle des Enjeux») ont répondu à une convocation de la justice ce 13 février 2023. Ils ont comparu devant le Tribunal de première instance de première classe de Lomé pour des faits de «diffamation à eux reprochés».

Pour cette première audience de l’affaire, le Tribunal a réexaminé la caution fixée au plaignant. En accord avec le ministère public, le collège des juges en charge du dossier a décidé de revoir le prix à payer dans cette procédure de citation directe. Pour chacune des deux plaintes introduites, le plaignant Beby Amorin devra verser au greffe du Tribunal 100 mille fcfa au lieu des 40 mille fcfa, comme initialement prévu.

En vue de permettre au demandeur de s’exécuter, le Tribunal a renvoyé le dossier au 13 mars 2023, soit un mois de délai pour réunir lesdites sommes. L’audience de ce lundi 13 février 2023 a également permis à l’avocat Me Célestin Agbogan de se constituer conseil pour défendre les intérêts des journalistes accusés. L’affaire opposant ces deux médias et le directeur de société Beby Benito Amorin est née suite à la parution de deux articles. Ce dernier accuse les deux journalistes «de l’avoir diffamé à travers les colonnes de leurs organes dans une affaire judiciaire qui l’oppose à Dame Aba Olympio». Une affaire relative à un contrat de bail immobilier.

Le Directeur de publication «d’Actu Express» Isidore Akollor clarifie le contexte de l’accusation: «On nous reproche des délits de presse alors que nous avons fait tous les recoupements nécessaires. On a rencontré plus d’une fois le plaignant Beby B. Amorin. Et dans nos parutions, nous avons pris soin de relater ses versions des faits». Les deux professionnels de média espèrent être jugés à l’aune du Code de la presse en vigueur au Togo.

Au sortir de l’audience ce matin, Isidore Akollor a exprimé sa sérénité pour la suite de la procédure qui vient de démarrer et qui pourra durer plusieurs mois. «Je ne me reproche rien; j’ai transmis toutes les pièces et tout ce qu’il faut à mon avocat Me Célestin Agbogan pour constituer sa ligne de défense devant le juge».

Kodjo T.

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