Le 36ème sommet de l’Union africaine se tient ce week-end du 18-19 février à Addis-Abeba. Le président comorien Azali Assoumani doit prendre la présidence tournante de l’organisation à la suite du Sénégalais Macky Sall. Alors que l’économie du continent est durement frappée par les répercussions de la guerre en Ukraine, les chefs d’États souhaitent « accélérer », lors de ce sommet, la mise en œuvre de la zone de libre-échange intercontinentale. Pour le reste, les crises sécuritaires et alimentaires vont dominer les discussions.
Sur le papier, la zone de libre-échange continentale est entrée en vigueur en 2021. Mais la pandémie de Covid-19 a chamboulé sa mise en œuvre. Le commerce intra-africain ne représente pour le moment que 15% du total des échanges sur le continent. Les chefs d’ État présents à Addis-Abeba veulent s’entendre pour y remédier, explique Florence Morice, notre envoyée spéciale dans la capitale éthiopienne.
Autre sujet à l’agenda : la question des sanctions contre le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, suspendus de l’organisation après des coups d’État et qui ont réclamé, le 10 février, la levée de cette mesure. En théorie, ces trois pays ne peuvent pas participer au sommet. Mais ils ont tout de même dépêché à Addis-Abeba leur diplomatie pour plaider leur cause.... suite de l'article sur RFI